Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune prend part, ce mardi 22 février, au 6ᵉ sommet des chefs d’États et de gouvernements du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) tenu à Doha. Cette participation s’inscrit dans le cadre de sa visite entamée samedi dernier au Qatar.
Dans son allocution devant les participants, le président de la République a appelé les membres du Forum à poser 3 priorités au stade actuel de la situation. Cela concerne l’élargissement de l’adhésion, la valorisation de cette énergie et la recherche des solutions pour confirmer la qualité du gaz en tant qu’énergie propre.
Dans les détails, Tebboune a indiqué qu’en tant qu’organisation gouvernementale internationalement reconnue, le Forum doit attirer l’attention sur ces trois priorités. Il s’agit en premier lieu de l’élargissement de l’adhésion à d’autres pays.
À ce propos, Tebboune préconise de mobiliser davantage d’acteurs convaincus de l’importance du gaz naturel pour relever les défis actuels et futurs, et ce, à travers l’inclusion de nouveaux pays exportateurs et producteurs de gaz.
Cela vise également au renforcement des rôles de ces pays et la préservation de leurs intérêts par le dialogue avec les pays consommateurs qui ont adopté le gaz comme le plus moteur important pour le progrès de leurs économies.
Valoriser la valeur du gaz naturel sur les marchés internationaux
Comme deuxième priorité, le chef de l’État préconise de chercher la meilleure position du gaz naturel dans les systèmes énergétiques et la valorisation de sa valeur sur les marchés internationaux.
Selon lui, le gaz naturel est considéré, d’une part, comme une énergie du présent et du futur, propre, flexible et une énergie accessible, mais aussi une énergie privilégiée pour la protection de l’environnement avec d’autres énergies renouvelables.
D’autre part, cette énergie occupe une place éminente dans les relations économiques internationales. Or, il rappelle que les pays producteurs possèdent d’importantes réserves de gaz naturel et assurent une part importante de la production et des échanges gaziers, mais cette énergie n’est pas renouvelable et son développement nécessite des investissements colossaux.
La troisième priorité, le président de la République propose au Forum des pays exportateurs de gaz de trouver des solutions technologiques efficaces et innovantes pour améliorer la qualité du gaz naturel en tant qu’énergie propre, et ce, afin d’assurer sa disponibilité et sa compétitivité dans les systèmes énergétiques.