Jeudi 16 juin s’est ouvert dans la capitale polonaise, Varsovie, le 9e Forum mondial sur la nicotine (GFN). L’événement cette année est marqué par la participation d’une cinquantaine d’experts des produits nicotiniques et de nombreux témoins ayant arrêté la cigarette traditionnelle.
Des alternatives moins nocives aux cigarettes classiques
Les intervenants ont débattu du rôle des nouveaux produits nicotiniques, réputés moins nocifs, dans la lutte contre les maladies liées au tabagisme. Ce sont des substituts qui n’entraînent pas la combustion de tabac. On trouve, par exemple, les cigarettes électroniques, les sachets à nicotine pour consommation orale, le snus et le tabac à chauffer.
Paddy Costall, co-fondateur du forum, affirme : « Longtemps, les fumeurs n’avaient droit qu’à une seule option : arrêter ou mourir. Mais la science a évolué. C’est ce qu’attestent les dizaines de millions de personnes qui ont opté pour des produits nicotiniques plus sains. »
De son côté, Tommaso Di Giovanni, vice-président de la communication de Philip Morris International est revenu, dans une déclaration à Algerie360, sur ces nouveaux produits alternatifs, mais aussi évoqué leur nouvelle stratégie de lutte contre la cigarette traditionnelle.
« Notre objectif est de remplacer le plus vite possible les cigarettes classiques par des produits moins nocifs qui ne brûlent pas le tabac», a-t-il lancé.
IQOS, 95 % de substances toxiques en moins
Le porte-parole de Philip Morris a ensuite expliqué l’intérêt de développer des nouvelles technologies qui chauffent le tabac sans le brûler. »La nicotine, dit-il, malgré son caractère addictif, ne représente pas la cause principale des maladies liées au tabagisme (…) Il s’agit d’un fait que confirme la FDA aux États-Unis et des dizaines d’autorités de santé publique dans le monde».
« Ce qui cause les maladies liées au tabac ce sont environ 100 composants toxiques qui se dégagent du tabac brûlé. Donc quand on élimine la combustion, on réduit de 90 % à 95 % la quantité de ces composants », a-t-il ajouté.
C’est ainsi que Philip Morris a développé sa solution de tabac chauffé, les appareils IQOS. « Avec IQOS, affirme le responsable, on a réussi à réduire les composants toxiques de 90 à 95 % en moyenne. » Par ailleurs, « on a procédé à des milliers d’analyses de l’aérosol que dégagent le IQOS. Et ces analyses ont été vérifiées par plusieurs autorités indépendantes, comme la FDA aux États-Unis. »
Le responsable de Philip Morris International conclut son intervention par une mise en garde : « Le message doit être clair : fumer est nocif ! Donc ceux qui ne fument pas ne doivent pas commencer. Et ceux qui fument doivent arrêter s’ils s’inquiètent vraiment pour leur santé. »
« Mais du moment que la plupart des fumeurs n’abandonnent pas la cigarette, comme le confirme l’OMS, pour ces fumeurs-là, il existe aujourd’hui des alternatives considérablement moins nocives, comme le tabac chauffé », a-t-il encore ajouté.
À noter que Philip Morris International commercialise le IQOS dans plus de 70 pays. Celles-ci comptent plus de 20 millions de consommateurs.