Le président du parti islamiste FJD Abdellah Djaballah est revenu, vendredi dernier, sur la question des Français naturalisés algériens dévoilant des chiffres durant le règne du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Lors d’un meeting électoral tenu à Skikda, le leader du parti islamiste a affirmé que pas moins « de 5000 Français ont été naturalisés algériens à l’époque de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika », sans pour autant fournir des sources pouvant confirmer ce chiffre encore moins des d’éclaircissement concernant ces opérations.
Dans l’espoir d’attirer les électeurs, l’intervenant n’a pas manqué de relever les lacunes du système de Bouteflika. Selon lui, l’ancien système a failli dans la prise en charge de l’intérêt des citoyens et de leur garantir une vie descente ». Ce même système a également failli, selon Djaballah, dans « l’instauration de loi garantissant l’équité et la justice pour les citoyens ».
Dans la même lancée, le président du FJD a ajouté que « ce même système n’a pas pu mettre en place des institutions fortes et légitimes » critiquant « les constitutions qu’a connues l’Algérie à cette époque, qui n’ont pas servi le simple citoyen ».
Les sorties controversées de Djaballah
Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur étonnement quant aux sorties médiatiques du leader du FJD dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin. À défaut d’un programme réaliste, Djaballah se verse soit dans le populisme en citant le bilan de Bouteflika avec des chiffres tirés au pif, ou encore en faisant de la religion une marque de fabrique de son discours.
« Nous nous sommes engagés dans ces élections pour satisfaire Dieu », a-t-il déclaré lors d’une autre sortie médiatique. Il convient de préciser que la quasi-totalité des présidents des partis islamistes se versent dans ce sens afin de tenter d’attirer quelques voix parmi les fidèles.
