Le phénomène de la fraude sociale ne cesse d’augmenter en France. En effet, de nombreuses personnes ont été jugées pour avoir détourné des sommes colossales. Le plus récent procès qui traite ce genre d’affaire, remonte au mari 17 octobre dernier.
Deux Algériennes, établies en France, ont été jugées pour avoir détourné près de 400 000 euros. Des versements sous forme de chèques emploi service, qui s’échelonnent sur la période 2014/2018, alors que les deux femmes résidaient à l’Haubourdin.
Fraude aux prestations sociales : deux Algériennes jugées en France
Pour réussir à détourner cette somme d’Argent, les deux sœurs, originaires d’Algérie, ont prétendu que leur frère malade était toujours en vie et continent de recevoir ces chèques emploi service, un mensonge qui a duré plus de quatre ans.
Les deux femmes, aidées par leur mère décédée aujourd’hui, ont pris toutes les précautions, y compris les moindres détails tels que le bail du défunt, son abonnement internet et sa ligne téléphonique. Samira et Yasmine, âgées respectivement de 71 et 59 ans, ont été les cotutrices leur frère malade, jusqu’à sa mort.
L’une d’elles a refusé de signer les documents attestant que cinq aides sociaux prenaient soin de cet Algérien, pour recevoir leurs salaires de la part des collectivités. Et pourtant, les trois femmes ont profité de la situation pour détourner un total de 389 000 euros.
10 mois de prison avec sursis requis contre la sœur ainée
Par ailleurs, le mardi 17 octobre 2023, les deux prévenues ont été jugées pour fraudes sociales. À la barre, se présente Samira, qui tente de se justifier et déclarent que pendant ces quatre ans, c’est sa mère et sa sœur qui remplissaient les documents pour toucher à ces versements et l’une d’elles imitait sa signature. En effet, la septuagénaire, grand-mère de six petits-enfants, avance dans ses propos et accuse sa sœur de partir en vacances pour plusieurs mois avec 17 000 euros, versées par le Département.
La supercherie de cette famille a pris fin en 2018, au moment où le Département découvre la situation. Depuis, Samira a été sommée de rembourser l’argent. En effet, à ce jour, elle a rendu la somme de 6 600 euros. Au tribunal, les avocats ont demandé le remboursement du restant du montant l’objet de cette fraude, à savoir les 382 000 restants. Mais aussi, la condamnation à 10 mois de prison avec sursis de Samira, et cinq mois pour sa sœur Yasmine. Le verdict sera rendu le 7 novembre 2023.
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