Que ce soit pour vols et cambriolages, trafic de tabac et de drogues, violences et agressions… de nombreux ressortissants algériens se retrouvent impliqués dans différents dossiers, qui font d’eux une cible pour la justice en France.
Parmi ces dossiers, figure celui traitant l’agression d’un photographe d’un journal régional. En effet, venant couvrir les préparatifs d’une rixe entre les quartiers prioritaires Croix Rouge, le mois de février 2021, ce photographe a été violemment agressé par un groupe de 13 personnes, dont un Algérien. Suite à ses graves blessures, le photographe en question était en réanimation pour environ un mois.
Une enquête a été lancée pour trouver les traces des auteurs de cette agression. Et la justice a fini par interpeler le suspect principal, qui est cet Algérien, mais aussi placé 13 autres personnes sous contrôle.
Auteur d’une violente agression à Reims, l’Algérien est un clandestin arrivé en famille en France
Le principal suspect de cette affaire est un Algérien en situation irrégulière en France, rapporte L’union. Arrivé sur le territoire français à l’âge 13 ans, en 2012, cet Algérien résidait régulièrement en Espagne avant son départ vers la France.
En effet, il est arrivé en France en famille. Notamment, en compagnie de sa mère, son frère et sa sœur, disposant, à ce jour, des certificats de résidence en tant que ressortissants algériens. Depuis ce jour, et même après a majorité, cet Algérien n’a jamais fait appelle aux services préfectoraux pour réclamer un certificat de résidence. Malgré ce, il n’a jamais fait l’objet d’une OQTF.
Depuis son jeune âge, ce suspect a fait l’objet de plusieurs condamnations, notamment de la part du tribunal de Bobigny.
L’Algérien continue à solder les procédures et les condamnations
Depuis le mois de janvier dernier, cet Algérien enchaine les condamnations de la part du tribunal judiciaire de Reims. La première à trois mois de prison pour recel de voiture volée. En mai 2022, il écope trois autres mois fermes pour permis de conduite relevé en février 2021 et pour consommation de cannabis.
Le 24 octobre dernier, ce mis en cause passait une nouvelle fois en audience. Mais cette fois-ci pour deux affaires regroupées. Notamment, pour avoir fui un contrôle de police et conduire à vive allure en état d’ivresse, en juillet 2020. Dans ses déclarations, ce suspect dit avoir possédé les voitures en question malgré le retrait de son permis.
Cet Algérien devrait faire l’objet de nouveaux procès, notamment suite à l’agression du photographe à Reims. Mais aussi pour détention d’arme à feu sans permis. En bref, avant son incarcération pour l’affaire de l’agression du photographe, cet Algérien, âgé seulement de 21 ans, a déjà fait l’objet de 8 condamnations.