Les agressions sexuelles sont un véritable problème de santé publique. Chaque année, des milliers de personnes dans le monde – plus particulièrement les femmes et les enfants – sont victimes de viol. Ces derniers, dont le traumatisme reste insondable et parfois difficile à décrire, sont très rarement préparées à faire face à de telles souffrances.
Accusé de viols et agressions sexuelles sur plusieurs personnes, un ressortissant algérien a été condamné, mercredi 26 janvier, à dix ans de prison ferme par la cour d’assises des mineurs du Var en France.
Clandestinité, viol et mensonges
Le jeune algérien qui vit en France en situation illégale depuis 2018 après un périple via la Turquie, la Grèce et l’Italie, a été, en effet, reconnu coupable de deux viols et deux agressions sexuelles commis à La Seyne-sur-Mer et Toulon, dans le Var, entre le 27 juillet 2018 et 24 février 2019, comme rapporte le média français « la Provence ».
Alors âgé de 17 ans, le mis en cause avait projeté, avec une violence inouïe, ses victimes au sol en pleine rue avant de les agresser sexuellement. Des faits que le suspect ne cesse de nier depuis son arrestation.
En février 2019, les services de sécurité ont effectué des analyses dentaires et osseuses sur le ressortissant algérien avant de découvrir que le prévenu était âgé de plus de 18 ans. Cependant, en l’absence des documents administratifs confirmant les résultats, il a été renvoyé devant la cour d’assises des mineurs.
Mais le comble de cette histoire, c’est que le ressortissant algérien était connu de la justice sous cinq identités différentes. Lors du procès, comme durant l’instruction, l’accusé a nié en bloc tous les faits qui lui sont reprochés tout en s’excusant auprès de l’une des victimes, conclut la même source.