C’est dur de se voir perdre son logement du jour au lendemain. C’est le cas, d’une ressortissante algérienne, âgée de 60 ans, qui vit à Bron en France. En situation d’handicap, Nassira B a dormi dans la rue, après avoir été expulsé de son logement.
Un logement qui n’était portant pas conforme et non adapté à sa situation d’handicap. Depuis un mois, Nassira s’est retrouvé expulsé de son logement. Et ce à défaut de ne pas payer une facture de 6000 euros, un argument que prétend le propriétaire, mais qu’a nié Nassira.
Après trois ans de bataille juridique, une Algérienne se fait expulser de son logement
Pour Nassira, « ce n’est pas une vie normale » s’est-elle confie à actu.fr en montrant les preuves de paiement de sa dette. En 2019, plusieurs audiences sont tenues concernant cette dette. Le mois de septembre 2019, le juge, chargé de cette affaire, a condamné Nassira au règlement de cette dette, mais aussi à des indemnités d’occupation. Par ailleurs, ce jugement a été confirmé par la cour d’appel.
Avec la résiliation de son bail, la sexagénaire s’est retrouvé en août 2022, sans logement, à dormir sur son fauteuil roulant à la rue. Après avoir passé quatre mois sans domicile et sans traitement contre l’épilepsie, Nacira a décidé de prendre la route vers la Guillautière, où elle a été récupérée par l’association Handimat.
L’Algérienne hébergée gracieusement par une infirmière
Pour trouver une solution pour Nassira, la préfecture de Rhône, la mairie de Bron. Et le vice-président chargé du logement dans la métropole de Lyon ont été alertés. En revanche, dans l’attente, la femme âgée de 60 ans reste toujours sans logement.
Par ailleurs, une infirmière libérale lui a proposé de la loger pendant une semaine, avant son départ en vacances. Une semaine de repos, mais aussi pour penser à son à venir. « Je peux bloquer mon fauteuil devant le tramway et me laisser partir » dit celle qui pense avoir tout perdu, les armes aux yeux.