Dans le cadre de la présidentielle française de 2022, les candidats enchaînent les plateaux de télévision pour séduire les français, dévoiler leurs programmes et dépeindre leurs vision de la France. Cela a été le cas d’Eric Zemmour, le candidat de droite qu’on aime détester mais qu’on regarde tout de même, à chaque fois qu’il est invité il fait un record d’audience.
Dernièrement, le journaliste politique et écrivain était chez BFM TV pour l’émission la France dans les yeux, afin de répondre aux questions des français mais aussi confronter ses détracteurs. Sans surprise aucune, certaines de ses réponses et propos lors de cette émission ont fait polémique, mais une autre affaire a éclaté également.
Cette affaire concerne l’une des intervenantes, une Franco-Algérienne appelée Zina Terki, retraitée de 64 ans, vivant à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis et présidente de l’association “93 au cœur de la République”. Ce nom est beaucoup relayé sur les médias, car Zina a eu un échange plutôt vif et tendu avec le candidat à la présidentielle française.
Des insultes et des menaces à foison
Zina Terki est donc revenue sur son échange tendu dans Les Grandes Gueules sur la chaîne RMC, expliquant avoir reçu des menaces, des appels anonymes et des messages haineux de la part des partisans de Zemmour.
« Je reçois des appels anonymes, en masqué, disant que je suis une islamo-gauchiste, que je suis contre Israël et pour la Palestine… Des choses complètement stupides. Je suis présidente depuis deux ans maintenant d’une association qui s’appelle ‘Le 93 au cœur de la République’. Et ça veut bien dire ce que ça veut dire. On est très fier de faire partie de cette République dont les valeurs sont Liberté, Égalité, Fraternité. On milite dans cette association contre toutes les discriminations, qu’elles soient culturelles ou d’origines. On a fait des débats sur la discrimination dans les écoles, sur l’inégalité culturelle et sociale. Et là, ils sont en train de se déchaîner sur les réseaux sociaux ».
La sexagénaire s’est également confiée par rapport à son inquiétude, elle appréhende un déchainement sur la facho-sphère dont elle serait l’objet.