Youcef Belmehdi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a présidé, aujourd’hui, le lancement des épreuves du concours des imams de la mosquée de Paris.
Le recrutement des imams de la mosquée de paris a été lancé aujourd’hui et il a été supervisé par le ministre des Affaires religieuses et des Waks, Youcef Belmahdi.
Le recrutement des futurs imams va passer par un examen oral, comme il a été indiqué par le média arabophone Al-Nahar, un examen qui va évaluer le niveau de connaissance des futurs imams en langue française, mais aussi leur compréhension du saint Coran.
Le ministre à également affirmé que parmi les 105 imams qui participent au concours, seuls 63 seront retenus, ces derniers vont également bénéficié d’une formation qui vise à un meilleur apprentissage linguistique.
Macron et les imams étrangers
Ce concours des imams français qui sera présidé par un ministre algérien, fait suite au discours du président français, Emmanuel Macron, en novembre dernier, ou il avait annoncé, en présence des dirigeants du Conseil français du culte musulman, plusieurs décisions qui concernent l’activité des imams en France.
En effet, le président Français avait demandé aux dirigeants du Conseil français du culte musulman, la rédaction d’une « charte des valeurs républicaines ». Cette charte est destinée, selon Emmanuel Macron, à stipuler la fin de l’ingérence ou de l’affiliation à des États étrangers, et à affirmer la reconnaissance des valeurs de la République.
Le président français a également tenu à préciser qu’il était nécessaire d’en finir, « d’ici quatre ans », avec la présence en France des 300 imams étrangers « détachés » par la Turquie, le Maroc et l’Algérie.
Toujours concernant cette « charte des valeurs républicaines », il est également utile de préciser que le recteur de la mosquée de Paris, Chams Eddine Hafez, avait annoncé sa non-participation, et celle de la mosquée de Paris, au projet du « Conseil National des Imams », confié par le président Emmanuel Macron au Conseil français du culte musulman.