Une circulaire envoyée le 7 décembre dernier de la part de l’agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte
d’Azur réclamant l’aide des hôpitaux psychiatriques a expulser des sans papiers hospitalisés « sous contrainte », une
demande qui a été vite retirée par le ministère de la santé, la qualifiant d’une « initiative malheureuse »:
« Tous les hôpitaux qui ont été concernés ont reçu une lettre du Directeur général de l’ARS PACA retirant cette
circulaire, nous explique-t-on dans l’entourage d’Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé.
C’était une initiative malheureuse car les médecins n’ont pas à jouer ce rôle-là », a été publié le 04 janvier dans LCI.
Les cadres soignants devaient faire signer aux patients en situation irrégulière leur OQTF avant de transmettre le
document à l’ARS, qui se chargeait ensuite de l’envoyer aux services de la préfecture, telle est( d’une manière globale) la consigne jugée « inacceptable » par les professionnels de la santé qui figure dans le document officiel de l’ARS publié ce jeudi matin dans les réseaux sociaux.
Une demande qui intervenait dans un contexte déjà tendu entre le gouvernement et les associations d’aide aux
sans-papiers. Ces dernières dénoncent notamment le « désengagement de l’Etat vis-à-vis des demandeurs d’asile ».
Une autre circulaire, dans le cadre du projet de loi sur l’immigration et l’asile, prévoit notamment le recensement des
migrants dans les centres d’hébergement d’urgence.