La France est considérée comme un refuge idéal par de nombreux immigrés maghrébins notamment algériens. Que cela soit pour le travail, les études ou bien pour des soins médicaux, beaucoup d’Algériens choisissent l’Hexagone en raison de la proximité géographique, linguistique, mais aussi grâce aux avantages qu’elle propose.
Le cas d’Abdel, un ressortissant algériens vivant en France pour des raisons médicales, traduit ce constat. Ce dernier, a cependant du mal à obtenir un titre de séjour, et ce, en dépit de cinq années passées en France. L’histoire de cet Algérien a été rapporté en effet par Ouest France.
« Ressortissant algérien, je suis arrivé en France il y a cinq ans. Quelques années après mon arrivée, j’ai déposé une demande de titre de séjour à la préfecture, en qualité d’étranger malade. Le collège des médecins de l’Office français de l’immigration et de l’intégration a émis un avis favorable à ma demande : je souffre de maladies cardiaques et psychiatriques et je suis également reconnu handicapé par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) », lit-on sur le quotidien français.
Abdel n’est pas resté les bras croisés
Suite à ce refus, le ressortissant algérien a très bien su comment réagir. Dans un pays de Droit et de respect des droits de l’Homme, ce n’est apparemment pas compliqué de faire face aux injustices. Abdel a en effet contacté une autorité administrative indépendante en France, il s’agit du Défenseur des droits.
Sachant que la préfecture s’est contenté de délivrer à abdel une autorisation provisoire de séjour (APS), au lieu d’un titre de séjour. Ce dernier a recouru à un agent du Défenseur des droits qui lui a « expliqué que l’Accord franco-algérien prévoit que le ressortissant algérien ne justifiant pas d’une résidence habituelle en France se voit alors délivrer une APS et non un certificat de résidence ; et que cette résidence habituelle est présumée remplie lorsque l’étranger réside en France depuis a minima un an », rapporte le média Ouest France.
Ce qui n’est effectivement pas le cas d’Abdel qui réside en France depuis plus de quatre ans. Enfin, le ressortissant algérien réussit à obtenir son titre de séjour, et ce, grâce à l’intervention de l’agent du Défenseur des droits au près de la préfecture.