Dix individus en situation irrégulière, dont deux Algériens, se sont échappés du centre de rétention administrative (CRA) de Sète, dans le sud de la France, dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai. La fuite a été remarquée tôt le matin, avec seulement un fugitif retrouvé jusqu’à présent. Selon les informations policières relayées par plusieurs médias français, ils ont utilisé les toits et les combles pour s’échapper.
Ils s’échappent d’un centre de rétention en pleine nuit, 2 Algériens recherchés en France
Cette évasion constitue un nouvel exemple de fuite spectaculaire d’un centre de rétention, cette fois-ci avec des personnes venant d’Algérie. Le CRA de Sète, où se sont échappés ces dix individus, est placé sous la surveillance de la police aux frontières, pourtant ils ont réussi à échapper à cette surveillance et à disparaître vers 2h30 du matin.
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D’après les sources policières rapportées par les médiaux locaux, les fugitifs ont quitté le CRA en utilisant les toits et les combles du bâtiment, qui est conçu pour accueillir au maximum 28 personnes. Il est étonnant que l’alarme n’ait pas fonctionné cette nuit-là, et les raisons de ce dysfonctionnement restent à déterminer. Les dix fugitifs, tous des hommes, viennent d’Afrique du Nord : deux Algériens, trois Marocains, quatre Tunisiens et un Libyen, âgés entre 18 et 34 ans.
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La préfecture de l’Hérault a confirmé, quelques jours après, la capture d’un des évadés, sans fournir plus de détails sur sa nationalité. Suite à cet incident, le Préfet dirigera une réunion la semaine prochaine avec la direction interdépartementale de la police pour discuter des mesures de sécurité renforcées pour le CRA de Sète. La sécurisation de ce centre est jugée essentielle dans la lutte contre l’immigration irrégulière, a souligné la préfecture, soulignant l’importance des reconduites effectives à la frontière.
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