Depuis un moment, une certaine haine contre les musulmans a refait surface alors qu’elle était moins présente dans les débats et la scène politique française, puisque le sujet de l’immigration a occupé la place. Or, force est de constater que les deux sujets sont étroitement liés notamment avec la fermeté que le gouvernement français leur confère.
En effet, les musulmans et l’islam ont toujours été un sujet clivant ainsi que l’immigration. Cette dernière a été récemment marquée par une réduction drastique. Le gouvernement français a décidé de réduire le nombre de visas accordés aux pays du Maghreb notamment l’Algérie de 50% une décision qui a pour le moins qu’on puisse dire, déplu aux autorités algériennes et a suscité de l’indignation et de l’incompréhension.
Le ministre de l’intérieur français, Gérald Darmanin avait publié sur son compte Twitter « j’ai réuni ce matin les préfets au ministère de l’intérieur pour leur donner les orientations du gouvernement concernant la mise en œuvre de la loi confortant les principes de la République et la lutte contre l’immigration illégale ».
Il s’agit également de surveiller davantage les étrangers qui figurent sur le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). 1000 étrangers sont auteurs de troubles à l’ordre public, ces derniers seront soit expulsés soit privés des titres de séjour.
Les mosquées dans sa ligne de mire
Une autre décision qui a eu le même effet, c’est la fermeture des associations islamiques et des mosquées. Lors de son point de presse, Darmanin a annoncé ce mardi matin la fermeture de la mosquée d’Allonnes au sud-est de la France pour une durée de six mois pour « pratique radicale de l’islam ».
Darmanin a ordonné les préfets de faire monter d’un cran les contrôles et à être intransigeants avec les associations en procédant à la fermeture d’écoles et lieux de culte en cas de soupçon d’opposition à la République. Il a également tenu à préciser que sur 2500 lieux de culte islamiques sur le territoire français, 92 sont soupçonnés pour séparatisme sont contrôlés dont 21 ont été fermés. Dans le même sillage, le ministre de l’intérieur français a annoncé que sept autres structures seraient dissoutes d’ici à la fin de l’année pour propagation des discours de haine et islamisme radical.
Pour rappel, 17 mosquées ont été fermées depuis 2017 ainsi que plusieurs associations islamiques.