Suite à la mort d’un agent de police à Avignon, le ministre de l’Intérieur a exigé ce vendredi 7 mai, le retrait du titre de séjour pour tous migrants qui seraient inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
L’homme politique assure lors d’une interview avec Le Figaro, vouloir que les étrangers soient jugés “ pour ce qu’ils font et pas pour ce qu’ils sont ». Ce dernier s’enorgueillit d’avoir proposé une mesure inédite et « sans précédent ».
En effet l’ancien maire a demandé aux autorités compétentes d’ôter le statut de réfugié aux étrangers radicalises ou ayant causé des troubles avec l’ordre public, il exprima également ses plans de s’allier à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides afin de “retirer les protections d’asile pour ceux qui seraient en contradiction avec les valeurs de la République ».
25 % des personnes de la liste des fichés sont des Algériens
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que les migrants qui seront déchus de la protection de l’état sont ”ceux qui ont commis des actes répréhensibles, que ce soit lié à la radicalisation ou à l’ordre public”.
Darmanin, a également ajouté que 147 retraits de protections ont été décidés et 231 personnes sont sous mesures administratives, en centre de rétention où ils ont été expulsés ces trois derniers mois.
Grâce à cette décision, le ministère déclare avoir « mis hors d’état de nuire la première liste identifiée de 231 personnes”. Gérald Darmanin a avancé que 1083 étrangers en situation irrégulière sont inscrits au FSPRT, sans oublier les « 4000 personnes non françaises en situation régulière, dont 25 % sont algériens, 20 % de Marocains, 15 % de Tunisiens et 12 % de Russes ».