Il y a quelques jours, des révélations ahurissantes ont été faites sur les biens, notamment immobiliers, indûment acquis ou occupés par les proches et amis de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en France.
Citant l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud, le magazine « le Jeune Afrique », qui a rapporté exclusivement l’information, parle de la récupération de pas moins de 44 biens sur 46 qui devront être repris par l’État algérien.
L’opération de récupération a révélé que les proches du président déchu Abdelaziz Bouteflika avaient acquis, entre 2001 et 2019 d’importants privilèges d’une manière totalement illégale. Pour ce qui est des biens récupérés, il s’agit d’appartements, de villas et de châteaux ainsi que des cartes diplomatiques accordées alors par l’Ambassade algérienne.
S’agissant des biens immobiliers, le même magazine cite la récupération de deux appartements situés dans un quartier chic de Paris de plus de 160 m2. N’ayant pas révélé l’identité des occupants de ces deux demeures, le « Jeune Afrique » indique qu’il s’agit respectivement d’un sénateur et d’un député.
Des châteaux qui coûtent très cher en entretien
Il s’agit également du château de Julhans, situé dans un domaine de 320 hectares à Marseille. Au moment de sa récupération, ce château, qui a été construit en 1639, a été occupé par une association de pied-noir, selon la même source.
Dans le sud de la France, précisément dans la Drôme, l’Algérie a récupéré le château de Lapeyrousse et ce après une longue procédure judiciaire menée par le consulat d’Algérie à Lyon.
Même chose dans la Drôme (sud de la France) où un autre château (Lapeyrousse) a été récupéré récemment, après une longue procédure judiciaire entamée par le consulat d’Algérie à Lyon. Ceci dit, il convient de noter que la liste officielle des 44 biens immobiliers récupérés en France n’a pas encore été communiquée.
Si en France, les châteaux ne rapportent pas grand-chose, il faut noter que leur entretien coûte très cher, d’où l’importance de mettre la main sur les autres biens immobiliers tel que les appartements situés dans des quartiers chics et acquis avec l’argent de la corruption par les anciens responsables, notamment de l’ère de Bouteflika.