Si le phénomène de la précarité étudiante n’est pas récent, c’est la crise pandémique du covid-19 qui fait que le nombre des étudiants, en France, qui font face à cette précarité ne cesse d’augmenter. En Bourgogne, les étudiants étrangers, dont des Algériens, en souffre également.
En effet, cette région a recensé près de 500 étudiants en précarité qui font appel à différentes associations pour demander de l’aide, un chiffre qui reste important, en comparaison à la cinquantaine d’étudiants enregistré lors du premier confinement en France.
Étudiants algériens en France : l’université de Bourgogne lutte contre la précarité
Face à cette situation qui ne cesse de s’aggraver, l’université de Bourgogne multiplie ses efforts pour cadrer ce phénomène. En effet, en 2021, elle a lancé un centre de solidarité pour soutenir les étudiants dans le besoin. Et leur permettre de poursuivre leurs cursus dans de meilleures conditions.
Un accompagnement pour se nourrir et se soigner, des recherches d’emploi, mais aussi des aides aux logements. « Notre priorité, est que tous les étudiants aient un toit pour dormir », a fait savoir Vanessa Vaizant, chargée de la mission Solidarité à l’université de Bourgogne, à France info. Malgré ses efforts, le nombre des étudiants dans le besoin reste toujours élevée, notamment du côté des étudiants étrangers.
Toujours dans le cadre de la lutte contre cette précarité étudiante, l’Université de Bourgogne a organisé, le jeudi 19 janvier dernier, un job dating à Dijon. Et ce, pour mettre en relation les entreprises et les étudiants qui se trouvent dans le besoin.
Des « Job dating » pour lutter contre la précarité étudiante
Une opportunité, que Rania, étudiante algérienne âgée de 25 ans, n’a pas raté. Menée d’une pochette remplie de CV, cette Algérienne a profité de ce Job dating pour chercher un emploi. Dans un témoignage à France info, Rania, arrivé en France en août 2022, a fait savoir qu’elle a besoin de ce travail pour pouvoir poursuivre ses études en France.
En effet, cette étudiante algérienne avait trouvé une chambre de 9 m², suite à son installation à Dijon. Pour y rester, Rania paie un loyer de 265 euros tous les mois, et finance ses études en première année master de l’histoire de l’art. Cette dernière, explique qu’elle a besoin d’un travail dans l’urgence, et ce parce qu’elle ne dispose ni de bourse ni de revenu. Rania se dit prête à accepter tout ce qu’on lui propose comme travail.
Rania n’est pas la seule étudiante algérienne à souffrir de cette précarité. Comme nous l’avons déjà rapporté dans les colonnes d’Algérie 360, nombreux sont les Algériens qui font face à la crise de l’emploi et l’inflation en France. Yassine, un autre cas d’un Algérien qui peinent à décrocher un emploi en France. « S’il n’y avait pas les associations qui nous aident avec des colis alimentaires, on aurait mal fini, a fait savoir l’étudiant en Mathématiques.