Dans un monde où on ne cesse de prêcher la paix, la tolérance et l’acceptation de l’autre pour un avenir meilleur, certains vont à l’encontre de ces valeurs. Ils sont sans doute libres de penser, néanmoins, leurs opinions deviennent inacceptables quand ils franchissent les limites et agressent leurs « opposants ».
Djamel Sekkak connait certainement ce sentiment de peur, lorsqu’on est de l’autre côté de la rive. Djamel est un propriétaire de pompes funèbres à Toulouse en France. L’Hexagone, ce pays qui abrite tant de musulmans algériens mais aussi des autres nationalités, est également un pays où une montée de haine contre les immigrants et les musulmans a été récemment constatée.
La preuve en est l’acte islamophobe que Djamel a vécu. Justement, dans la nuit de dimanche à lundi, un sanglier mort a été accroché sur un panneau dans le parking d’un petit centre commercial comptant des pompes funèbres musulmanes. En effet, à 7h du matin, la dépouille de l’animal a été découverte par Djamel Sekkak qui est persuadé et convaincu qu’il s’agit d’un acte islamophobe, puisque c’est loin d’être le premier.
« C’est un acte d’intimidation »
Il se confie à France 3 Occitanie, expliquant que depuis 2015 il a vécu plusieurs actes de la sorte à l’instar des tags insultants sur le rideau de la boucherie Hallal dont il est propriétaire. En dépit des moults plaintes déposées sans suite, Djamel décide de porter une énième plainte.
« J’ai peur pour mes enfants. C’est une provocation, une injure, il y a deux ans ils m’ont cassé toute la vitrine, je pense que ce sont les mêmes personnes (…) on a aussi tagué mes bureaux à Toulouse en écrivant sales arabes dehors, quittez le pays » déplore t-il.