France : deux Algériens impliqués dans le meurtre d’un compatriote

France : deux Algériens impliqués dans le meurtre d’un compatriote

En situation irrégulière et ne pouvant pas travailler légalement, les migrants clandestins ( harraga ) ne peuvent qu’occuper des petits boulots « en noir » histoire de gagner un peu d’argents, de quoi survivre à l’étranger. La plupart, vendent des cigarettes dans la rue, où chacun occupe une zone ou une rue, et souvent, ça vire au vinaigre entre les vendeurs différents, bien qu’ils soient compatriotes.

C’était le  2 décembre, vers 6 h du matin à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) où un homme algérien a été tué. Des coups de couteau à plusieurs reprise ont ôté la vie de ce dernier. Poignardé, le défunt avaient des plaies sur la cuisse, le visage, au dos et entre les omoplates.  Khaled, rapporte le journal français Actu 17, était un vendeur de cigarette.

Le corps du quadragénaire a été découvert par un passant, alors que le corps de Khaled gisait dans une mare de sang, le passant a rapidement appelé les secours qui se sont rendus sur les lieux avec la police un peu plus tard. N’ayant pas de papiers sur lui, son identité n’a pas pu être trouvé jusqu’à ce que son frère, alerté de bouche à oreille,  s’est rendu au commissariat.

Trahi par les siens

L’enquête a révélé que le meurtre aurait été commis suite à une bagarre qui a commencé dans un squat pour finir dans la rue. En effet, Khaled vivaient avec trois autres jeunes algériens, tous en situation irrégulière. Origine de la dispute ? la vente des cigarettes. Un de ces algériens livre l’identité des deux autres après l’interpellation de la police qui s’est rendue au fameux « squat ».

Le 9 décembre, les policiers interpellent les deux autres squatteurs désormais suspects dans cette affaire. Les algériens âgés de 17 et 18 ans, ont été placés en garde à vue. Les suspects nient toute implication de loin ou de près dans ce meurtre. Les ados, inconnus des services de police, confirment un conflit avec la victime autour de la vente de cigarettes.

Les deux ont été mis en examen et écroués en attendant que d’autres analyses livrent plus d’informations indispensables pour la suite de cette affaire, notamment des analyses de sang retrouvé sur le corps de la victime.