La criminalité en France n’est pas en déclin significatif, et compte tenu du nombre d’Algériens présents sur le territoire, ils sont parfois concernés par les faits.
C’est le cas de cette affaire dans laquelle trois hommes vont comparaître devant la cour d’assises des mineurs a Lyon à partir de ce lundi 11 avril 2022. Les concernés sont deux jeunes hommes poignardés, l’un mort sur le coup et l’autre toujours vivant. En effet, en mars 2019 le corps d’un algérien originaire de Mostaganem a été retrouvé dans un appartement du quartier de la Croix-Rousse à Lyon. Le corps était dans un très mauvais état, ayant reçu une soixantaine de coups de couteaux avec les poignets et les pieds attachés.
La police avait entamé cette enquête après avoir été interpellé par un proche ayant reconnu le jeune de de 28 ans dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux où l’ont voyait clairement l’homme se faire torturer.
Sur la vidéo, la police a pu constaté l’existence d’une deuxième victime ayant apparemment échappé à la mort. L’individu serait lui aussi de nationalité algérienne et âgé de 28 ans, il avait été retrouvé peu de temps après le drame, blessé à de nombreuses reprises : fracture de la main, plaies, ablations, hématomes… Son avocate a même parlé de 45 jours d’ITT(Incapacité temporaire de travail). La police a d’ailleurs appelé à l’arrêt de la diffusion de cette vidéo sur internet .
Un quatrième coupable concerné
Les trois accusés sont assez jeunes , deux ayant 18 ans et le troisième avait seulement 17ans au moment du crime, ont été arrêtés quelques jours après, fuyant en Espagne.
Un quatrième coupable, a été dénoncé en Octobre 2019 quelques mois après les faits mais ne sera jugé que plus tard et non pas avec ces acolytes. Il aurait été derrière la caméra mais n’a pas échappé au regard de la victime en vie. En effet, l’Algérien l’a reconnu dans la rue, à Lyon dans la ville où l’agression a eu lieu, dans une rue du 7e arrondissement.