La violence a fait tomber plusieurs ressortissants algériens en France. De nombreux sans papiers se retrouvent impliqués dans des affaires qui font souvent l’objet d’agression. Parfois, même les agents policiers ne sont pas à l’abri de cette violence.
En effet, c’est ce qui s’est passé au centre de rétention administrative de Nîmes. Où des policiers ont fait l’objet d’insultes, de coups et de menaces de mort. La raison pour laquelle le coupable sera déféré, en ce mardi, devant la justice.
Centre de rétention administrative de Nîmes : deux policiers agressés par un Algérien
Cette agression a eu lieu le lundi 24 octobre dernier. Notamment vers 7 h 30, peu après le petit déjeuner. Au moment où un détenu d’origine algérienne sortait de la prison et a commencé à insulter, à frapper et à menacer de mort les agents policiers.
Ce détenu, âgé de 32 ans, se serait violemment débattu pour s’opposer à son menottage par l’un des policiers. Alors que les autres tentaient de l’interpeler, cet Algérien a essayé de se mener une arme blanche artisanale, qui était dissimilée dans son caleçon.
Malgré que les agents de police ont, enfin, réussi à maitriser ce détenu, qui fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, deux d’entre eux ont été blessés, au cours de cette arrestation mouvementée, rapporte France Bleu. Ces derniers ont reçu deux et un jour d’ITT, respectivement. Par ailleurs, l’Algérien en question a été conduit au commissariat de Nîmes, où il a été placé en garde à vue.
Des Algériens s’évadent du centre de rétention d’Oissel
Le 14 octobre dernier, neuf détenus, dont des Algériens, sont parvenus à s’évader du centre de rétention administrative d’Oissel. En effet, ces derniers ont réussi à briser l’un des murs de cet établissement pour pouvoir prendre la fuite.
Une enquête a été lancée par les services judiciaires, en collaboration avec la police de Rouen. Cette dernière a évoqué des recherches difficiles. Notamment, à cause de la situation géographique de ce centre, qui se trouve en bordure de forêt. Ce CRA d’Oissel a déjà fait l’objet d’un signalement de la part de la Cimade, par rapport à la vétusté de cet établissement.