Parfois, c’est lorsqu’on perd l’espoir que les choses refont surface. C’est ce qui s’est passé dans une affaire de viol, survenue en 2015 à Paris. La victime a passé sept ans à penser à son violeur en liberté. Et pourtant, une simple coïncidence a fini par mettre cet agresseur derrière les barreaux.
Ces événements remontent à 2015, au moment où un jeune homme de 27 ans s’est présenté à la police. Et déclare être victime d’un viol. Dans son témoignage, la victime a fait savoir qu’elle a été invitée pour boire un verre avec deux autre personne à Paris. Cependant, le lendemain matin, l’homme en question s’était réveillé avec aucun souvenir en sa mémoire.
Suite à la plainte de cette victime, une enquête a été lancée. Et les investigations ont révélé que, en plus du viol, la victime a été droguée et dépouillée de sa carte bancaire, de son téléphone et de son ordinateur. L’enquête a permis également aux enquêteurs de mettre la main sur un ADN masculin, qui n’a pas servi à grandes choses à l’époque. Et ce, dans la mesure où, il ne correspondait à aucune personne. Présente dans les lieux, le jour de cette affaire.
Après une disparition de 7 ans suite à un viol, un Algérien arrêté à Paris
Sept ans plus tard, les services judiciaires ont fini par découvrir l’identité du violeur en liberté. En effet, le fichier national automatisé des empreintes génétiques ont procédé à la comparaison de cet ADN et celui d’une autre personne citée dans une autre affaire de port d’arme. Résultat favorable.
Par ailleurs, le 15 septembre dernier, le suspect a été interpelé. Il s’agit d’un ressortissant algérien âgé de 43 ans, qualifié par les services judiciaires, de toxicomane sans domicile fixe, rapporte le Parisien. Lors, de sa garde à vue, ce suspect a contesté tous les faits qui lui sont reprochés.
En revanche, le juge des libertés a fini par le placer en détention provisoire. Et ce, pour extorsion avec violence, viol et vol aggravé.