De nombreux Algériens ont choisi de quitter le pays, n’ont pas pour poursuivre leurs études à l’étranger ou se lancer dans une nouvelle carrière, mais plutôt pour des raisons médicales. En effet, c’est l’histoire de la famille Lariche qui ont rejoint la France en 2019.
Accompagné de sa femme et de son fils Louei, Fethi a décidé de quitter l’Algérie dans l’espoir de soigner ce dernier, âgé de 9 ans, qui soufre d’une maladie qui lui gâche la vie. En effet, Louei souffre de quadriparésie spastique et dystonique secondaire à une encéphalopathie anoxo-ischémique-néonatale. Une maladie qui empêche cet enfant algérien de marcher, de parler et d’utiliser ses membres.
Menacé d’expulsion, un enfant algérien vit le calvaire à cause de sa maladie
Cependant, face à l’état de santé délicat de son fils Louei, Fethi Lariche tente par tous les moyens de rester en France pour soigner son fils, à commencer par demander un titre de séjour. Malheureusement, suite au dépôt de son dossier, Fethi s’est vu refuser la requête à plusieurs reprises.
En effet, dans un témoignage accordé à actu.fr, Fethi a fait savoir que la maman de Louei a dû quitter la France pour retourner en Algérie. Et ce, notamment à cause de la situation de cette famille sur le territoire français. De son côté, le papa de Louei n’a pas perdu espoir, il s’est baladé d’hébergement à un autre et à fait appelle à la mobilisation des médecins de son enfant, pour éviter de rentrer en Algérie. Pour, notamment, obtenir cette autorisation juridique nécessaire pour la vie de son fils Louei.
Bénéficiant du soutien de la mobilisation de ses médecins, ces derniers ont fait savoir que l’administration française a refusé à plusieurs reprises l’octroi d’un titre de séjour à cette famille algérienne en évoqué la possibilité de son traitement en Algérie. Chose que tente ces médecins de démentir, en précisant que le petit Louei doit se nourrir grâce à des poches alimentaires. Et doit également suivre un traitement, nécessitant une prise en charge lourde.
La vie de l’enfant algérien en danger sans son traitement en France
En effet, selon les médecins traitants de cet enfant algérien, ce dernier doit prendre quotidiennement un traitement anti-parkinsonien, mais aussi des médicaments pour l’épilepsie et la constipation, ainsi que plusieurs autres suppléments alimentaires.
De son côté, Baudu un des médecins traitant de cet enfant, ne comprend toujours pas cette « injustice administrative ». Selon ce dernier, sans le traitement en France, Louei risque une réduction de son espérance de vie. Notamment à cause d’une dénutrition et de la multiplication des crises d’épilepsie. En d’autres termes, sans la prise en charge de son handicap, l’enfant risque de perdre la vie.
En ce mercredi 7 décembre 2022, les médecins de Louei accompagnés de Fethi, son papa, se sont réuni devant la préfecture de Grenoble, pour faire bouger le dossier de Louei.