Des jeunes migrants Maghrébins en France, notamment des Algériens et des Marocains, se retrouve confrontés à une vie de misère et d’errance à dans le revers du décor de la capitale de l’Hexagone, Paris.
Dans un reportage retraçant le quotidien difficile de ces jeunes et parfois adolescents issus de l’immigration clandestine, le quotidien français « Le Monde » a mis en ligne, a mis à nu une situation perturbante et des conditions de vie précaires des jeunes migrants maghrébins majoritairement marocains et algériens.
Dans cet article intitulé « au pied de la tour Eiffel, des jeunes migrants isolés à la dérive », on peut retrouver une photographie prise pas plus tard que le mois dernier sur laquelle on peut apercevoir cinq adolescents, probablement mineurs dormant à même un sol jonché de bouteilles d’alcool vides près d’une bouche d’aération pour se réchauffer du mieux qu’ils peuvent, dans une ville où la température descend souvent à moins zéro.
La désillusion de la jeunesse algérienne
L’article est d’autant plus choquant dans la mesure ou il met en exergue le contraste entre la ville de Paris aux allures d’Eldorado qu’espéraient trouver ces jeunes, dont la majorité, est arrivée illégalement sur le sol français et l’affreuse réalité du sort de beaucoup d’immigrés algériens en France qui évoluent entre la misère la plus noire et la délinquance.
Fuyant la misère de leur pays pour en retrouver une plus avilissante à l’étranger, ces enfants qui ne trouvent pas de travail et peinent à s’intégrer plongent dans l’alcoolisme et dans la consommation de drogues tel que le Rivotril.
Le journal déplore également la montée de la délinquance chez ces jeunes, lesquels n’ayant aucune perspective de futur, ils dérivent vers le crime et commettent des délits sous l’influence de substance. Selon le quotidien, ils attendent l’arrivée des badauds dans le quartier huppé du Trocadéro pour y semer » le désordre, la violence et la peur » et commettent des vols à l’arraché et des cambriolages fréquemment, et ce, malgré, le confinement.