Après plusieurs mois de discussion sur la nouvelle loi d’immigration en France, le gouvernement vient d’essuyer un échec majeur à l’Assemblée nationale. La nouvelle loi dé Darmanin, qui devait être examinée le lundi 11 décembre dernier, a été rejetée sans débat.
Rappelons, parmi les principaux axes de cette loi, qui doit allier fermeté et humanité, la création d’un nouveau titre de séjour et l’application facile des expulsions.
La loi d’immigration rejetée sans débat à l’Assemblée nationale
En effet, les débats ont été interrompus avant même d’avoir commencé, suite à l’adoption de la motion de rejet déposée par les écologistes. L’exécutif a essuyé un revers majeur avec le rejet de la nouvelle loi sur l’immigration à l’Assemblée nationale.
Suite à cette décision, l’opposition s’est félicité pour l’échec du gouvernement français et les partis politiques de la France Insoumise et le Rassemblement national appellent à la démission de Gérald Darmanin. De son côté, le ministre de l’Intérieur s’est immédiatement rendu, lundi soir, à l’Élysée pour déposer sa démission, que le Président français a refusée.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a demandé à la première ministre, Élisabeth Borne, et au ministre de l’Intérieur de lui faire des propositions, pour lever « les blocages » et aboutir à un texte de loi plus efficace.
Gérald Darmanin, sur le projet de loi immigration : «Comment peut-on s’opposer au retrait des titres de séjour pour ceux qui adhèrent à l’islamisme radical et qui ne respectent pas les valeurs de la République» pic.twitter.com/hUIT4y3P0f
— CNEWS (@CNEWS) December 11, 2023
« Le début de la fin est engagé pour le gouvernement de Borne », Mélenchon
Ce rejet a suscité plusieurs réactions sur la scène politique française. Jean-Luc Mélenchon estime que le début de la fin est engagé pour le gouvernement de Borne. L’Insoumis appelle aussi au retrait de ce texte présenté par Gérald Darmanin.
De son côté, le maire de Meaux, Jean-François Copé, appelle Darmanin à ne pas retirer son texte de la loi sur l’immigration. Mais aussi, de reprendre la version cohérente de ce texte, tel voté, mi-novembre, par les sénateurs français.
| À LIRE AUSSI :
>> France : demande de dénonciation de l’Accord 1968 avec l’Algérie rejetée par l’Assemblée
>> « Mon 2ᵉ prénom, c’est Moussa » : vive passe d’armes entre Gérald Darmanin et Éric Zemmour