Surnommé « Tête d’Ampoule », Rachid Belayati, âgé de 48 ans et originaire de Rive-de-Gier (Loire) était considéré au début des années 2000 comme « un baron » de trafic de cannabis entre l’Espagne et la région lyonnaise. Ce dernier est rejugé aujourd’hui, lundi 13 septembre 2021, par la cour d’assises spéciales de Lyon, pour trafic de stupéfiants en bande organisée.
Soupçonné d’être la tête pensante du trafic de drogue, la « Tête d’Ampoule » a été condamné en 2007 par défaut, à quinze ans de réclusion criminelle, où il s’est opposé du verdict en mars 2019, et ce, après son interpellation en Espagne.
Au début de son procès aujourd’hui à Lyon, où il est à nouveau jugé, Rachid Belayati a déclaré : « On me voit comme porteur et ouvreur. Si j’étais le patron, je n’aurais pas fait ça. Cette affaire ce n’est pas ce que les policiers veulent dire de moi ».
Accusé d’être impliqué dans des affaires de trafic de drogue entre le Maroc, l’Espagne et la région lyonnaise, il y a une vingtaine d’années, le quadragénaire est seul dans le box des accusés ce lundi 13 septembre, devant la cour d’assises spéciale de Lyon.
Saisie de 950 kilos de cannabis
Selon les investigations menées par les enquêteurs, le réseau a opéré par go-fast, puis par camions frigorifiques, pour assurer les transports présumés de cannabis. En juillet 2003, une opération a été marquée par la saisie de 950 kilos de cannabis dans un entrepôt de Corbas, à proximité de la ville de Lyon.
La poursuite des investigations en Espagne et en Algérie a révélé l’acquisition de « Tête de l’Ampoule » d’une résidence de luxe. « Il disposait d’un palais étalé sur quatre étages », a fait savoir l’enquêteur de la police judiciaire, entendu aujourd’hui matin, ajoutant que ledit palais a été saisi par les autorités Algériennes.
Il convient également d’indiquer que le quadragénaire, accusé d’être un organisateur principal d’un réseau de vingtaine de trafiquants, était surnommé « Tête d’Ampoule » en raison de sa calvitie. Notons que le verdict est prévu demain, mardi 14 septembre.