Le parquet près la cour de Paris a requis, ce lundi 13 décembre, 30 ans de prison ferme contre le ressortissant algérien accusé d’avoir commis un attentat contre des militaire français à Levallois en aout 2017. Le mis en cause risque également « une peine de sûreté de vingt ans », ainsi qu’une « interdiction définitive du territoire français ».
Le conducteur algérien qui avait renversé, en 2017, une patrouille de militaires blessant 6 d’entre eux, comparait depuis une semaine devant la cour de Paris. Il est en effet accusé de « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ». Aujourd’hui, il risque 30 ans de réclusion criminelle.
« La volonté d’homicide ne fait aucun doute »
Pour l’avocat des militaires blessés, « le caractère d’attentat ne fait absolument aucun doute » mettant en avant la personnalité à la fois « complexe » et « très bizarre » de l’accusé. « On attend qu’il prenne sa responsabilité et qu’il assume pleinement son acte. Il faillit tuer plusieurs militaires, il en blessé grièvement certain », tranche l’avocat attestant de ce fait « la volonté d’homicide » de cet individu.
En fauteuil roulant depuis sa blessure à la colonne vertébrale lors de son attestation, le quadragénaire a toujours nié toute proximité avec le djihadisme soulignant qu’il avait été victime d’un malaise et avait perdu le contrôle de son véhicule.
Hier dimanche lors de son audition, l’Algérien de 41 ans, a demandé pardon aux militaires qu’il avait renversé en 2017 à Levallois en fonçant sur eux au volant de sa voiture. « (…) je demande pardon à tous les agents, toutes les forces de l’ordre » insistant qu’il était « venu dans ce pays » pour « se faire soigner », avait-il déclaré.