Lounis Aït Menguellet, de son vrai nom, Abdenbi Aït Menguellet, est l’un des ambassadeurs de la musique algérienne. De part ses textes poignants, ses rythmes berçants et son parcours riches, il est l’une des références de la chanson algérienne d’expression kabyle.
Pour ce mois de novembre, le chanteur et poète algérien donnera rendez-vous à ses fans à l’Accor Arena à Paris. Un rendez-vous qui aura lieu le 26 novembre prochain.
En amont de cette rencontre avec son public, Ait-Menguellet s’est exprimé lors d’une interview accordée au média français, Le Point, dans l’un de ses numéros dédiés à l’Afrique.
Ainsi, Ait-Menguellet a évoqué son retour sur la scène parisienne, « c’est devenu presque un rendez-vous annuel que nous nous donnons à Paris et dans d’autres villes ici en France et au Canada. » dit-il d’emblée.
Revenant sur sa tournée estivale qui a animé les soirées estivales du public algérien, le chanteur a déclaré, « cette tournée estivale en Algérie, j’ai vraiment été très heureux de pouvoir partager ces moments de liesse et je remercie les organisateurs pour leur magnifique travail. Ce 26 novembre à l’Accor Arena de Paris, ce sera, je l’espère, un moment de partage, de joie et d’espérances pour une humanité actuellement en souffrance. » ajoute-t-il.
Les classiques seront au rendez-vous !
Rependant aux questions du journaliste du Point Afrique, Ait Menguellat est revenu sur le sujet du futur de la culture et de la musique amazighe, « J’espère bien que ma culture se suffira à elle-même et qu’elle ne dépendra pas d’un tel ou un tel, mais de tous ses enfants et qu’ils la feront vivre, vibrer de concert auprès de toutes les autres nations. » explique-t-il.
L’interprète de la chanson « Tameṭṭut » « Ammi » ou encore « Ali dOuali » a évoqué le sujet des inspirations et des limites artistiques, « Si notre monde avait été ce qu’il aurait dû être, je ne pense pas que je me serais permis de venir en altérer l’harmonie par des mots. Il se trouve que nous sommes malheureusement aux antipodes de ce qu’il devrait être et nécessairement chaque être sensé sur cette terre aspire à la paix, aux libertés, au bonheur » dit-il au journaliste du Point Afrique.