Le maire de Nice, Christian Estrosi, se retrouve au cœur d’une polémique grandissante après avoir dénoncé publiquement deux élèves musulmans de huit ans. Selon ses déclarations, les enfants auraient été surpris en pleine « prière » au milieu de la cour d’école lors de la pause déjeuner.
Polémique à Nice : Christian Estrosi accusé de stigmatisation envers des élèves de CE2
Le 13 novembre dernier, Christian Estrosi a publiquement dénoncé les agissements de deux élèves de CE2 groupe scolaire Saint-Sylvestre, qui ont été surpris en train d' »organiser une prière dans l’enceinte de l’établissement ».
L’incident a rapidement été porté à l’attention du rectorat et de la mairie par des membres du corps enseignant et des agents municipaux. Les autorités scolaires ont ensuite expliqué aux enfants que l’école n’est pas le lieu approprié pour prier, générant la surprise des parents qui ont également été informés de l’incident.
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La mairie de Nice refuse de rectifier son communiqué
Outre ces accusations sans fondement, c’est la prise de position indéfectible de la mairie vis-à-vis de la situation qui a alimenté la polémique. Les révélations ultérieures ont montré que les enfants n’étaient pas de confession musulmane, mais étaient simplement en train de jouer à invoquer des fantômes.
Malgré cette correction, la mairie de Nice a refusé de rectifier l’information initiale. En effet, contactée par la presse, la mairie de Nice a indiqué qu’elle « restait sur son communiqué ».
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⚡🇨🇵INFO – Lundi dernier, le maire de Nice Christian #Estrosi a dénoncé "des prières musulmanes effectuées par des élèves de CE2". Finalement, les enfants ne sont pas musulmans. Ces 3 garçons de 8 ans n'ont pas prié mais s'amusaient à appeler un fantôme au moment où une bâche… pic.twitter.com/aELI3oaRr1
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) November 20, 2023
Pour certains parents d’élèves, cette affaire soulève des questions sur la précipitation des déclarations du maire et sur une éventuelle stigmatisation des enfants. Certains estiment que Christian Estrosi aurait dû attendre les faits avant de rendre publics les détails de l’incident. La polémique perdure alors que la municipalité refuse de revenir sur sa position, laissant planer un doute sur la gestion de la diversité culturelle au sein de la ville.