En France, la communauté algérienne fait partie intégrante de la société et elle est concernée par diverses affaires au quotidien. Même si beaucoup sont élogieuses ou même joyeuses, certaines relatent des faits moins gais.
C’est le cas de cette affaire, qui concerne un jeune algérien de 24 ans décédé dans la nuit du 23 au 24 juillet 2022 en France suite à une chute.
Les éléments de l’affaire restaient flous, et les services judiciaires avaient lancé une enquête pour mettre la lumière les circonstances et le déroulement de l’événement.
Deux versions s’opposaient en ce qui concerne l’affaire. Dans un premier temps, la famille de Seif affirme qu’il aurait été battu à mort par cet homme et un salarié de l’établissement. Dans un second temps certains éléments portent à croire que le défunt aurait chuté d’un mur alors qu’il était poursuivi par le gérant d’une boîte de nuit.
En sa memoire, une marche blanche en mémoire du jeune homme a été organisée le dimanche 31 juillet, une semaine après son décès. Son père Karim Boulazrega a affirmé que son fils avait « été battu à mort », demandant « la justice et la vérité ».
Le procureur met la lumière sur les faits
Après une enquête, les autorités révèlent leurs conclusions. Le parquet de Besançon révèle donc que que la version des policiers et du gérants était la vraie.
En effet, les deux parties étaient restées en communication permanente avec le Centre d’information et de commandement lors de la poursuite et tout a été enregistré.
Étienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon affirme « À aucun moment on entend des hurlements, des coups ».
Néanmoins cette enquête préliminaire se poursuit, et les analyses et résultats toxicologiques et anatomopathologiques ont été communiqués par l’Est Républicain. Selon le média français, le jeune homme avait 1.98g d’alcool dans le sang.
Me Arié Alimi, désigné par la famille de Seif a porté plainte pour homicide volontaire dans l’attente attend qu’un juge d’instruction saisisse l’affaire.