France : Le revenu faramineux des organisateurs de mariages blancs

France : Le revenu faramineux des organisateurs de mariages blancs

Les gendarmes de la section de recherche de Reims (Marne) ont réussi à démanteler un réseau spécialisé dans l’organisation des mariages blancs au niveau de tout le territoire français.

Selon les informations rapportées par le média Ouest France, un réseau spécialisé dans l’organisation des mariages blancs a été démantelé. Six (6) personnes ont été mises en examens, ce vendredi, 19 février, elles sont soupçonnées d’avoir gagné plus de deux (2) millions d’euros grâce à l’organisation de près de 150 unions illégales entre 2016 et 2021.

En effet, les membres de ce réseau facturaient l’union de complaisance à 23000 euros en moyenne. Ils étaient basés dans les Ardennes et dirigés par une femme une « super wedding-planneuse ». Cette dernière a été placée en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Charleville-Mézières.

La même source a révélé que sur les 23000 euros facturés au ressortissant étranger, la « wedding-planneuse » empochait 13000 euros et le faux époux ou la fausse épouse, de nationalité française, touchait 8000 euro. Il faut également prendre en compte le coût des faux documents à fournir.

De faux mariages dans le but d’obtenir un titre de séjour ou une nationalité française

La source citée par le média français a indiqué que ces mariages blancs avaient comme objectif l’obtention de titres de séjour, l’acquisition d’une nationalité française ou la protection de toute mesure d’éloignement.

Il convient de noter que l’enquête se poursuit pour éclaircir le volet financier de cette affaire et que les gendarmes de la section de recherche de Reims n’ont pu retenir que 88 mariages suspects sur la période non prescrite, entre 2016 et 2021, alors que le revenu d’une centaine d’unions frauduleuses est estimé à plus de deux (2) millions d’euros.

Le plus souvent, les faux mariages sont franco-algériens ou franco-tunisiens, les procédures se poursuivent et les différentes préfectures concernées ont été informées pour lancer des procédures d’annulation des unions.