France : les étudiants algériens source précieuse de main d’œuvre ?

France : les étudiants algériens source précieuse de main d’œuvre ?

Dans sa dernière étude, publiée le lundi dernier, l’OCDE a fait savoir que les étudiants étrangers finissent par intégrer le marché du travail en France. En effet, ces derniers représentent une source hyper importante pour alimenter l’immigration de travail, notamment celle qualifiée.

Étant N°1 en matière des transitions des titres de séjour étudiant vers ceux du travail, la France a délivré 52% des titres de travail à des étudiants étrangers.

Les étudiants étrangers, source précieuse de la main d’œuvre en France

En effet, cette transition concerne 25 000 sur 80 000 étudiants étrangers, accueillis annuellement en France. Ces derniers sont venus principalement de la Chine, du Maroc, mais aussi d’Algérie, précise l’OCDE. Chaque année, un nombre important d’étudiants algériens choisissent la France pour poursuivre leurs études. Pour rappel, l’Algérie représente le deuxième pays d’origine des étudiants étrangers en France, avec un total de 31.032 étudiants.

Cependant, ce taux de transition ne signifie pas, que ses étudiants, à l’issue de leurs études, s’installent systématiquement en France. En effet, seulement 40 % de ces étrangers, dont des Algériens, restent en France pour travailler, relève l’OCDE.

Par ailleurs, aux termes de leurs études, le taux d’emploi de ses ex-étudiants s’élèvent à 75.4% supérieur à celui des immigrés étrangers arrivés en France pour travailler (73%), précise l’OCDE dans son étude.  Le rapport de cette dernière dévoile également les raisons de la réussite de cette intégration.

Une dépendance excessive et fuite de cerveau

Conformément à cette étude, l’expérience locale de ces étudiants étrangers, dont les Algériens, représente l’un des facteurs favorisant l’intégration de ses derniers. En d’autres termes, ces étudiants occupent des postes en adéquation avec leurs qualifications.

D’autres facteurs font également en sorte que cette intégration fonctionne si bien en France. Notamment, la difficulté d’obtenir un titre de travail en France. Mais aussi, les « facilitations » offerte par le gouvernement français aux étudiants étrangers.

Les auteurs de cette étude ont, aussi, soulevé quelques inquiétudes concernant la fuite de cerveaux. Et appellent à trouver un équilibre dans les différentes voies de l’immigration. Et ce, pour éviter toutes sortes de dépendances excessives.