A l’approche de la présidentielle française de 2022, un sujet a refait surface et occupe les tables de débats. Il semble même, se rapprocher de faire l’unanimité, c’est le sujet de l’immigration. Même si ce dernier a toujours dérangé, cette exacerbation se répand de plus en plus au point de figurer dans les programmes des candidats à la présidentielle.
C’était d’abord Eric Zemmour, l’émetteur de la fameuse « l’immigration n’est pas source de tous nos problèmes, mais elle les aggrave tous ». Le candidat à la présidentielle française n’a pas caché ses objectifs ; supprimer le droit du sol, le droit au regroupement familial et renvoyer les chômeurs étrangers au bout de six mois.
Hormis Marine Le Pen, la figure de proue de l’extrême droite, beaucoup rejoignent cette idéologie qui voit le mal dans l’immigration et estime que l’Hexagone est petit à petit dénué de son identité, que la République et ses valeurs s’effacent au détriment de cultures étrangères.
« Il faut appuyer sur le bouton stop »
C’est au tour de l’ancien Premier ministre socialiste, Manuel Valls de corroborer cette vision. Invité chez Europe 1, une station de radio française, l’ancien PM s’est exprimé à ce sujet épineux affirmant qu’il s’agit maintenant de « stopper » et non de « réguler » l’immigration. « La gauche républicaine doit pouvoir parler d’immigration. Dire par exemple qu’aujourd’hui, il faut arrêter l’immigration » a-t-il déclaré.
Évoquant dans le même sillage, qu’il faut reprendre le contrôle de la politique migratoire. La solution ? appuyer simplement sur le bouton stop et arrêter l’immigration, il s’est donc interrogé « avons-nous besoin de nouveaux immigrés ? ».
Valls explique donc que ce « contrôle » passe par la préservation du droit d’asile avec une « très grande fermeté », par l’accueil des meilleurs étudiants étrangers et par des quotas pour la main d’œuvre étrangère. Tout en reconduisant les migrants en situation irrégulière.