France : l’extrême droite s’en prend à nouveau aux Algériens

France : l’extrême droite s’en prend à nouveau aux Algériens

Le mois de février dernier, le préfet de la police a interdit le rassemblement des Algériens à l’occasion de la journée nationale du Chahid célébrant les martyrs, morts lors de la guerre d’Algérie. Une décision qui intervient afin d’éviter « des troubles à l’ordre public ».

Par ailleurs, cette décision a déclenché une vive polémique en France. D’ailleurs, le député français et membre du parti politique le Rassemblement national, Julien Odoul, est revenu sur le sujet des rassemblements des Algériens à Paris, dans une question écrite, en ce mardi 19 mars, adressée au ministre de l’Intérieur et des outre-mer.

Julien Odoul alerte sur la tenue des rassemblements des Algériens en France

En effet, dans sa question, le député français s’en prend aux Algériens et alerte contre la tenue des rassemblements des Algériens à Paris à l’occasion de la journée nationale du Chahid, qui ont eu lieu « malgré l’interdiction de la préfecture de police de Paris en raison des risques de troubles à l’ordre public« .

Julien Odoul ne s’arrête pas, mais dans sa question, il qualifie le Front de libération national (FLN), d’un « groupe de terroristes qui a commis de nombreux attentats« .

Par ailleurs, le membre du parti politique de Marine Le Pen considère que « Ces rassemblements sont une véritable honte pour les milliers de victimes françaises tout comme algériennes, mais aussi vis-à-vis des harkis qui ont donné leur vie pour la France et qui ont été massacrés en masse entre le 19 mars 1962 jusqu’à la fin de 1963 par le FLN« , lit-on sur la question écrite par le député.

Dans ses propos, Odoul qualifie les manifestations des Algériens à Paris de provocation, et accuse le gouvernement français de rester « muet » à l’égard de ce comportement. Pour conclure, le député appelle les autorités françaises à se montrer fermes et à condamner sans délai ces rassemblements, qui selon lui « portent atteinte à la cohésion nationale« .


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