L’immigration est un sujet qui ne cesse de créer les débats et la polémique en France, surtout au sein de la classe politique, il ne se passe pas une semaine sans qu’un politicien ne remette ce sujet au-devant et que cela ne crée une multitude de débats.
Récemment, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a eu droit à son lot de critiques après avoir proposé dans son projet de loi immigration le titre de séjour « métier sous tension », mais aussi en défendant la décision de la France d’accueillir le navire Ocean Viking bloqué en Méditerranée avec à son bord 234 migrants.
Plusieurs figures politiques sont montées au créneau, parmi elles Pierre Brochand, ancien patron des services secrets et ambassadeur, qui a prononcé le 15 novembre dernier un discours sur l’immigration devant l’Amicale gaulliste du Sénat. Dans sa déclaration, il estime que « l’immigration menace la paix civile » et propose donc des solutions pour encadrer le nombre de migrants en France.
Pierre Brochand dresse un sombre tableau à ce sujet. L’ancien patron des services secrets s’est exprimé devant l’Amicale gaulliste du Sénat pour développer sa vision de la politique d’immigration en France. Estimant qu’il est impératif de réduire drastiquement les arrivées.
« On n’a pas compris grand-chose à l’immigration actuelle si l’on n’a pas perçu d’emblée qu’elle était virtuellement conflictuelle, que ces conflits n’étaient quantitatifs mais qualitatifs, et donc insolubles » explique Pierre Brochand.
L’ex-patron des services secrets français appelle à « diviser l’immigration illégale par 10 »
De plus il affirme que pour mener une véritable politique d’immigration efficace, il faudrait diviser l’immigration illégale par 10, mais aussi diviser par 20 ou 30 les visas accordés aux pays à risques, y compris les visas étudiants, mettre fin à l’acquisition automatique de la nationalité, et enfin supprimer toutes les prestations non contributives.
Enfin, Pierre Brochand, ancien patron des services secrets et ambassadeur énumère 3 facteurs principaux qui permettent d’appuyer ce constat : «la discorde religieuse, théoriquement enterrée en 1905 », mais aussi « l’antagonisme colonial, en principe clos en 1962 » et enfin « le fléau du racialisme dont nous pensions être libérés depuis 1945 ».