Il n’y a rien de pire que d’abuser d’une femme surtout lorsque celle-ci est en situation de handicap. Les sévices qui lui sont infligées ont des répercussions néfastes sur sa santé psychologique. Et le traumatisme subi est toujours difficile à réparer.
En été dernier, un ressortissant algérien a été mis en examen et placé en détention provisoire pour des soupçons d’abus sexuels sur une femme « vulnérable » aux abords de la place de Jaude, à Clermont-Ferrand (France).
Abus sexuel sur une femme « infirme »
Les faits remontent en aout dernier. Une femme de 48 ans désavantagée par une infirmité physique et mentale accoste un Algérien dans le centre-ville de Clermont-Ferrand.
La victime lui demande alors une cigarette avant que le mis en cause lui « propose d’aller en acheter », rapporte le média français « La Montagne ».
Arpentant la rue de la Place Jaude, le trentenaire, en état d’ivresse, agresse sa victime et « lui fait subir des attouchements ». Peu de temps après, l’Algérien est interpellé « Ivre, énervé et le visage congestionné », détaille la même source.
Acculé par les services des sécurités, le mis en cause explique alors son geste en affirmant qu’il voulait juste récupérer les téléphones que la femme lui aurait volés. « Je n’ai rien fait ! Quand on agresse quelqu’un, on ne le fait pas en plein jour, il y avait plein de monde autour ! », argue-t-il.
Dénégation réfutée et témoins : sale temps pour l’assaillant
Depuis son incarcération, le mis en cause n’a eu de cesse de nier toutes les accusations qui lui ont été portées réaffirmant qu’il s’agissait d’une « fouille » et non pas « des attouchements sexuels ». Aujourd’hui, il demande sa remise en liberté après 4 mois d’incarcération.
Mais l’agresseur n’arrive toujours pas à convaincre le juge surtout lorsque ce dernier est confronté à des témoins qui attestent « l’abus sexuel ».
Pour le tribunal, il est quasi impossible « de ne pas se rendre compte que la femme était vulnérable ». Un élément qui risque de « congestionner » sa situation déjà assez compliquée.
Au regard de l’état de la victime et vu que le trentenaire « ne dispose pas de garanties de représentation suffisantes », le mis en cause est maintenue en détention « pour motif de sûreté » en attendant son potentiel jugement devant un tribunal correctionnel.
« De l’ébriété d’un côté, un handicap de l’autre, c’est une affaire très particulière », indique l’avocat général rapporté par la même source. En attendant son potentiel jugement devant un tribunal.