Le président français Emmanuel Macron, a dévoilé, ce mardi, lors d’une conférence de presse organisée dans le quartier populaire de Bourtzwiller de la ville de Mulhouse, son plan de lute contre le « séparatisme islamiste » en France.
En effet, le président a annoncé une série de mesures dans son discours contre le « séparatisme islamiste » et les « influences étrangères » sur l’islam en France.
La France cessera d’accueillir des « imams détachés »
Le président français a fait savoir que son pays cessera d’accueillir des « imams détachés » envoyés par d’autres pays, comme l’Algérie et la Turquie, pour éviter des prêches non conformes aux lois de la République.
Macron veut augmenter parallèlement le nombre d’imams formés en France et mettre fin à l’accueil des quelques 300 « psalmodieurs » reçus chaque année durant le ramadhan.
Le président français a également annoncé un contrôle renforcé des financements étrangers des lieux de culte, pour pouvoir bloquer des projets suspects. « Nous devons savoir d’où vient l’argent, qui le touche et pour quoi faire », a-t-il dit.
Macron s’en prend à la Turquie
« Il s’en est pris à la Turquie, alors que les cours de turc dispensés dans ce cadre sont parfois politisés »,
a expliqué un conseiller, selon « Sudouest ». « On ne peut pas avoir les lois de la Turquie en France », a-t-il ajouté.
« Notre ennemi est le séparatisme », a martelé Macron, ajoutant que toute religion devait respecter les valeurs de la République, en particulier l’égalité homme-femme.