La diaspora algérienne se retrouve livrée à elle-même à l’étranger. Après l’annonce du gouvernement pour la réouverture des frontières une grande joie s’est emparée de la communauté algérienne en installée en France. La joie laissa rapidement place à la colère et la déception, les modalités de reprises des vols ont scandalisé les Algériens de l’extérieur du pays.
Bien que la reprise a été confirmée pour le 1er juin, aucun programme de vols ni de billets en vente ne sont disponibles pour les voyageurs. Un suspens insupportable plane donc au-dessus de cette réouverture partielle des frontières. Ce manque d’information et ce flou entretenu par les autorités et la compagnie aérienne ont laissé place à des spéculations et à des suppositions farfelues qui se relaient sur les réseaux sociaux au sujet des coûts du voyage.
Les Algériens de France sont donc sortis dans les rues pour exprimer leur colère et s’opposer à ces conditions jugées excessives. La condition de mise en quarantaine dans des hôtels aux frais des voyageurs est sans aucun doute ce qui provoque le plus la colère des Algériens installés à l’étranger.
Rassemblements dans les villes de Paris, Lyon et Marseille
Ce samedi, des rassemblements de contestation ont été organisés devant les agences d’Air Algérie et les bureaux diplomatiques algériens en France. C’est des centaines d’Algériens qui ont répondu à cet appel à la protestation contre les mesures jugées trop strictes envers les Algériens installés l’étranger, les manifestants appellent au boycott des vols.
À Paris, c’est plusieurs dizaines d’Algériens qui se sont donné rendez-vous devant l’agence Air Algérie au quartier de l’Opéra. Un autre rassemblement a eu lieu vers l’ambassade algérienne à Paris. Voilà le cri de détresse que poussent les manifestants dans les rues de Paris : »Ouvrez les frontières sans condition ».
D’autres rassemblements ont été organisés devant les consulats algériens de Marseille, Lyon et Lille, villes où est concentrée une bonne partie de la communauté algérienne.