Après un sondage qui a révélé que la dirigeante du parti Rassemblement National, Marine Le Pen, était au coude-à-coude avec le président Macron, cette dernière n’avait pas caché ses intentions, si elle devient toutefois présidente, de bannir le Hijab de France.
En effet, après le sondage révélé par le journal Français le Parisien, qui donna Marine Le Pen au coude à coude avec le chef de l’État Emmanuel Macron au second tour de la prochaine présidentielle, la politicienne d’extrême droite, qui juge que sa victoire est plausible en 2022, avait déclaré devant des journalistes, sa volonté de mettre fin au port du foulard islamique en public.
Vers l’interdiction du Hijab en France ?
Malgré que sondage en question qui était en faveur du président actuel Macron avec 52 % des voix, contre 48 % pour Marine Le Pen, cette dernière apparemment prise d’euphorie, avait fait dans la foulée des déclarations qui s’attaquent au Hijab.
Marine Le Pen, et comme cela est rapporté par plusieurs médias, dont le Daily Mail Britannique, avait proposé une loi qui interdirait le port du foulard islamique dans les lieux publics. De telles déclarations remettent la dirigeante du Rassemblement National sur les rails d’une politique haineuse et discriminatoire contre la minorité musulmane de France.
Marine Le Pen avait également déclaré qu’elle considérait le Hijab comme étant un « vêtement islamiste », et elle l’avait classé parmi les apparences de ce qu’elle appelle « les idéologies totalitaires et meurtrières ».
À 15 mois des élections présidentielles …
Ces déclarations qui ravivent les feux de l’islamophobie en France interviennent après une enquête de Harris Interactive. Cette dernière avait placé le président de la République Emmanuel Macron, à quatre points seulement de Marine Le Pen, dans le cas d’un duel qui les opposerait au second tour.
Marine Le Pen, qui considère, suite a ce sondage, qu’elle risque de devenir la première femme présidente de la république Française, avait bien pris soin de souligner ses projets politiques qu’elle tachera d’excecuter pour l’année 2022.
En effet, ces déclarations sont perçues comme étant une sorte de campagne électorale avant l’heure, vu qu’on est seulement à 15 mois des élections présidentielles françaises.