Pour la sortie de son nouvel album « Encore une fois », Patrick Bruel-Benguigui est intervenu sur divers plateaux de télévision, mais a aussi donné beaucoup d’interview dans le cadre de la promotion de celui-ci.
Il faut savoir que le chanteur est né en Algérie, plus précisément à Tlemcen en 1959 au sein d’une famille de juifs algériens, mais il a quitté le pays alors qu’il n’avait que trois ans. Cet album a justement été l’occasion pour lui de revenir sur son envie de (re)partir visiter son pays natal grâce à un titre : « Je reviens ».
Patrick Bruel : « Revenir en Algérie est un besoin » !
Comme expliqué précédemment, Patrick Bruel a utilisé son outil de prédilection, la musique, afin d’exprimer une envie qu’il avait, selon ses dires, depuis déjà très longtemps, mais qu’il n’extériorise qu’aujourd’hui.
Dans une interview sur le plateau de sept à huit, une émission diffusée sur Telematin , il revient sur son origine berbère, et explique qu’il n’est jamais retourné en Algérie depuis son premier départ, un fait qui le désole.
Il relate ensuite un rêve qu’il fait souvent, un pont entre le passé, le présent et le futur. En effet, sa maman tient des photos, le plan s’élargit, ils sont dans un avion, puis il se pose à Tlemcen.
Il ajoute et insiste sur le fait que ce voyage, il souhaite le faire avec sa maman, et que c’est un réel « besoin » pour lui.
Le chanteur matérialise son envie grâce à la chanson
C’est dans une entrevue qu’il a eu avec le quotidien français Le Parisien, qu’il est revenu sur ce désir de revenir sur la terre qui l’a vu naître. Il explique que c’était une façon de rendre « matérialiser » cette envie et affirme donc : « Pour que le retour en Algérie devienne réel, il fallait écrire cette chanson ».
La question sur ses origines algériennes était inévitable lors de cette interview, et Patrick Bruel revient sans détours sur cette envie. Il explique que son retour en Algérie a toujours été empêché par diverses raisons, mais qu’il devait à présent y remédier en « formalisant cette rencontre avec ce pays ».
À vrai dire, cette matérialisation n’aura pas pris longtemps à se concrétiser. Il révèle au même média que lorsqu’il écrivait cette chanson, une personne opérant au sein des autorités algérienne l’a appelé pour lui dire « on aimerait beaucoup que vous reveniez en Algérie avec votre maman ».