Un Trentenaire algérien résidant en France va comparaitre ce lundi et mardi, 14 et 15 décembre 2020, devant la cour d’assises de Puy-de-Dôme, pour avoir violé une jeune étudiante de 22 ans en plein rue en 2018, à Clermont-Ferrand.
Selon le journal Français régional La Montagne, l’accusé devra également répondre à l’accusation du viol sur deux autres jeunes femmes, la même année, toujours Clermont-Ferrand.
La nuit des faits
C’est durant la nuit du 22 septembre 2018, pendant que la victime était en route seule vers son domicile, après avoir quitté une soirée qu’elle a passé avec un groupe d’amis, que l’accusé intervient pour lui faire subir des violences ignobles et extrêmes.
Les faits se sont déroulés à la place Salford, au centre-ville même de Clermont-Ferrand, aux environ de 3 h du matin. Profitant de l’heure tardive et de la fragilité de sa victime, l’agresseur s’est ruée sur elle et lui a fait subir plusieurs coups de poing avant de mettre une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier.
La victime a été ensuite trainée de force pendant quelques mètres par l’accusé, jusqu’à arriver derrière un arrêt de bus, ou le violeur s’est caché entre deux voitures de stationnement, a déclaré la victime aux policiers avant d’ajouter qu’elle avait tenté de s’échapper des mains de son agresseur, mais que celui-ci était trop fort et qu’il lui avait fait subir plusieurs pénétrations, à l’abri des regards.
L’arrestation de l’accusé
Après avoir commit son crime, l’agresseur a pris la fuite et la victime a pu contacter les secours une fois chez elle. Une plainte à également était déposée auprès de la police après quoi une enquête a vite été ouverte par les enquêteurs de la sureté départementale pour tenter de trouver le violeur.
C’est presque un peu moins d’un an après les faits que la victime s’est, par un pur hasard, retrouvée dans le même tramway que son violeur, celle-ci le reconnait d’une façon formelle, et elle prévient la police.
L’accusé, B.C , sera interpellé par la police à sa descente du tramway, son ADN sera effectivement détecté sur les vêtements de la victime que celle-ci portait la nuit du viol.
L’accusé aurait en outre fait subir des attouchements forcés sur deux autres femmes, l’une après l’avoir suivi jusqu’au bas de son immeuble, et l’autre une heure avant le viol dont il est accusé.