La crise diplomatique entre l’Algérie et la France a été engendrée par plusieurs raisons politiques et historiques. L’une de ces raisons repose derrière un « pardon » que l’Hexagone a décidé d’implorer aux harkis.
Récemment, la France a décidé de rendre considération aux harkis ayant combattu aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie. C’était un lundi 20 septembre 2021, que le président français Emmanuel Macron avait organisé une réception à l’Élysée consacrée à la mémoire des harkis.
Le chef de l’Etat français a donc tenu à demander « pardon » au nom de la France aux harkis, et ce, en annonçant la présentation, « avant la fin de l’année », d’un projet de loi de « reconnaissance et de réparation » les concernant.
« Vous portez dans votre chair le souvenir des harkis. L’honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale » avait-il déclaré.
Augmentation de l’allocation de reconnaissance aux harkis
Le sujet des harkis a été remis sur la table lorsque la ministre déléguée des armées chargée de la mémoire des anciens combattans Genevieve Darrieussecq, a annoncé un décret doublant une rentre viagère au 1 er janvier 2022, et ce, pour un montant de 8390 par an. Ainsi, faisant suite au projet de loi de reconnaissance et de réparation envers les harkis, qui a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 18 novembre dernier.
La députée de l’Hérault, Patricia Mirallès avait milité et s’était montrée favorable à l’augmentation de l’allocation de reconnaissance aux harkis. Pour rappel, les harkis et leurs épouses / conjoints bénéficiaient avant (depuis 2005) d’une rente viagère annuelle de 4195 euros.