France : « pervers narcissique », un Algérien condamné pour violences

France : « pervers narcissique », un Algérien condamné pour violences

Les violences conjugales sont de plus en plus répandues. Les victimes, sous l’emprise d’une personne autrefois très chère à leur cœur, se retrouvent impuissantes et affaiblies, sans pouvoir s’extirper de cette violence.

Le 16 septembre, la police suite à une intervention après la dispute, a pu découvrir des hématomes omniprésents sur le corps de la victime qui était en incapacité totale de travail (ITT) pendant quatre jours. L’auteur de ces coups ? personne d’autre que son ex-compagnon. Un Algérien âgé de 36 ans, à Saint-Marcel-sur-Aude, une commune située dans le département de l’Aude en région Occitanie.

Le journal L’Indépendant, explique que ces faits ont été commis entre avril et septembre 2021. L’agresseur, compte dans son palmarès de la honte une vingtaine de mentions et une condamnation pour des violences similaires en 2016.

« J’ai cru qu’il était en train de la tuer »

Quant à la victime, maman de deux filles, elle n’a malheureusement pas réussi à épargner les scènes de violence à ses enfants qui ont vu et entendu toute sorte de maltraitance psychologique et physique que leur maman subissait. L’une d’elles, spectatrice, chagrinée et impuissante, évoque l’une des scènes de violence  « j’ai cru qu’il était en train de la tuer ».

Ce qui est choquant dans l’histoire, c’est que souvent les agresseurs font preuve d’humanité, se remettent en question et avouent leurs torts en guise de repentance. Ce n’est pas le cas de cet agresseur, qui n’y voit pas mort d’homme visiblement.

Un déni maladif

« Je suis Algérien et elle est Andalouse, on a tous les deux le sang chaud » a-t-il dit, minimisant les dégâts qu’il a faits. Des paroles de pervers narcissique comme l’a qualifié le procureur de la république. L’homme qui ne montre aucune parcelle de regret, semble avoir trouvé la proie parfaite pour lui faire subir une pression psychologique et une violence physique.

L’Algérien est condamné à 24 mois de prison par le tribunal correctionnel de Narbonne, en France, dont 12 avec sursis probatoire renforcé pendant trois ans. Compte tenu de son comportement malsain, il a une obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec la victime.