Six ans sont déjà passés, quand un bar installé à Rouen, en France, a pris feu. Un incident, laissant derrière lui un bilan total de 14 morts et 5 blessés. Majoritairement âgés de 18 à 25 ans, les défunts étaient enfermés dans le sous sol du bar Couba libre.
Pour rappel cet incendie est survenu la nuit du 5 au 6 aout 2022, alors que les victimes fêtent l’anniversaire de l’une des présentes. Et ce, dans un sous sol de ce bar aménagé, sans autorisation, en boite de nuit. Comme le cite la tradition, aucun anniversaire ne peut se fêter sans souffler les bougies. Mais visiblement, ce sont ces dernières qui ont causer la mort de ces personnes.
En effet, les bougies et les fontaines à étincelles ont déclenché le feu dans ce sous sol. Pris par la paniques, les seuls personnes qui ont pu échapper à cet incendie ont causé involontairement le verrouillage de la seule porte, leur seul espoir.
Les gérants du Couba bar condamnés
A la tête de ce bar, deux frères aux origines algériennes. Agés tous les deux de 48 et 40 ans, respectivement à l’époque, Nacer et Amirouche Boutrif gèrent le Couba Libre. A l’issu de cet incendie, les services judiciaire de Rouen ont procédé à l’arrestation de ces deux frères pour violation des réglementations de sécurité imposées par la loi en France.
Lors de leur audience, en 2019, l’ainé de cette fratrie a avoué avoir négliger les obligations de prudence et de sécurité. Et a avoué ne pas disposer d’autorisation pour l’aménagement de son sous sol. Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Rouen a prononcé cinq ans de prison dont trois ferme à l’encontre de ces deux gérants.
Un des co-gérants du Couba libre sauvé de l’expulsion
Bénéficiant d’une libération anticipée, en 2021, les deux frères Boutrif ont quitté la prison avec un bracelet électronique. Cependant, Amirouche le cadet, s’est vu en février dernier infligé une obligation de quitter le territoire français. Et ce, malgré le fait qu’il dispose d’une carte de séjour valable jusqu’à 2027, rapporte Le Figaro.
Jugé comme une menace pour l’ordre public par la préfecture, Amirouche a passé des moments difficiles sous la menace de l’expulsion. Cependant, le 11 juillet dernier, le tribunal administratif, a décidé autrement. En effet, ce quadragénaire ne sera finalement pas expulsé du territoire français.