Le drapeau de l’Algérie est souvent hissé partout dans le monde grâce aux algériens et leurs réussites. Concours scientifiques, compétitions sportives ou même événements artistiques, la touche algérienne est toujours présente. Cette fois-ci, la fierté algérienne a accompagné un nom en particulier : Nour El Houda Mimouni.
Nour El Houda est une jeune trentenaire d’origine algérienne, scientifique et post-doctorante à l’université de Lille. Sa spécialité? les neurosciences. Mais pas que, elle représente également les jeunes chercheurs en neuroendocrinologie. Son long parcours riche en expérience en neurosciences est biologie de la reproduction a été marqué par plusieurs villes notamment Alger, Lille et Paris.
Dans la capitale de l’Hexagone, la jeune ambitieuse a vu ses efforts couronnés lorsqu’elle a reçu ce 7 octobre le Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco pour Femmes et la Science. Et ce, comme récompense à ses travaux sur le syndrome des ovaires polykystiques et le dérèglement hormonal. La jeune chercheuse travaille également sur un projet visant à améliorer la prise en charge de l’infertilité, elle obtiendra une bourse de 20 000 euros en plus de l’honneur et la fierté qu’elle porte.
« C’est l’occasion de montrer ce que les femmes réalisent dans le milieu de la science, ça me tient personnellement à cœur » a confié Nour El Houda dans un entretien accordé à Lille Actu.
L’Elite algérienne brille à l’étranger
Les algériens continuent de rendre fiers leurs pays même en étant loin. Ces dernières années la fuite des cerveaux a augmenté ainsi que le départ des étudiants algériens.
En effet, en 2021, 31 000 étudiants algériens se sont inscrits dans les universités françaises. Ils changent de pays pour un nouveau départ dans leur vie professionnelle, même avec le risque de la précarité étudiante qui touche de plus en plus d’étudiants notamment étrangers et algériens. Ces derniers doivent faire face à la hausse du coût de la vie étudiante en plus des frais de la vie quotidienne.