Les autorités françaises ont une nouvelle fois prononcé l’expulsion d’une autre ressortissante, d’origine algérienne, suite à son retour de la Syrie. Il s’agit de Sana, âgée de 24 ans, ayant été emmenée vivre de force en Syrie par sa mère radicalisée alors qu’elle avait encore 14 ans.
En effet, le préfet du nord a signé, mardi 10 octobre dernier, un arrêt sur l’expulsion de la jeune Sana vers l’Algérie. Et ce, après son retour en janvier dernier de Syrie.
Suite à un voyage forcé en Syrie, Sana sous le coup d’une expulsion vers l’Algérie
Le préfet qui a ordonné son expulsion vers l‘Algérie, considère la jeune femme comme une menace grave qui garde encore des relations avec d’autres revenants en Syrie. Ce responsable confirme également que Sana avait grandi dans un environnement « pro-jihadiste », et ne présente aucune insertion dans la société française depuis son retour.
Lors de l’audience de la commission d’expulsion, organisée en date du 13 septembre dernier, le préfet du nord a affirmé que la jeune femme appartenait à une famille où 23 personnes sont membres de l’Organisation de l’État islamique.
De son côté, la jeune femme se considère comme une simple victime d’une famille tyrannique qu’il a obligé à se marier avec un djihadiste belge. Suite à cette union, deux filles sont nées. Durant son séjour en Syrie, la jeune maman a vécu cinq ans dans des territoires dirigés par l’Organisation d’État islamique, puis quatre ans dans le camp El Roj.
Suite à la décision de son expulsion, Sana qui a grandi à Roubaix, devrait quitter la France vers l’Algérie, le pays de ses parents, où elle n’a jamais mis les pays.
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