France: Tahar Amari, le chercheur Algérien surnommé « Monsieur Soleil »

France: Tahar Amari, le chercheur Algérien surnommé « Monsieur Soleil »

Il y a trois jours, le journal Français le point avait consacré à Tahar Amari sa page scientifique, sous le titre « Monsieur Soleil ». Ce scientifique Algérien décoré de la légion d’honneur, n’était pourtant pas destiné à une carrière scientifique, mais ses capacités débordantes ont fait de lui l’un des plus imminents chercheurs, en ce qui concerne l’astre solaire. 

Avant qu’il ne devienne l’illustre scientifique, Tahar Amari, s’est distingué en tant que joueur de Handball. Il avait même rejoint l’équipe nationale Algérienne, en 1976, après avoir été repéré suite à ses participations répétées au sein de l’équipe de « l’Amicale des Algériens en Europe ».

Tahar Amari est aussi un passionné de cyclisme. Père de 3 enfants, il pratique sa passion avec sa plus jeune fille, sur les cols du tour de France, en attendant qu’il puisse le faire en Algérie. Mais le génie Algérien est aussi un acteur, il était un féru des planches du théâtre, qu’il avait abandonné pour une carrière scientifique.

En ce qui concerne sa carrière de scientifique, Tahar Amari la doit à un simple ouvrier dans le bâtiment.  Le scientifique a déclaré qu’il avait un cousin autodidacte, qui ne faisait que lire des livres et des magazines scientifiques et philosophiques après le travail, et quand il lui avait demandé pourquoi il faisait ça, il n’a eu pour toute réponse que « ça me rend heureux ».

Une ascension fulgurante

Tahar Amari est né en France, de parents Algériens. Il a été scolarisé à saint-Denis, puis il avait entamé des études universitaire en Physique Théorique à l’Université de Pierre et Marie Curie à Paris, là où il avait pu décrocher son doctorat sur la « Théorie des Équilibres Magnétostatiques et Applications à l’Astrophysique ».

Le génie Algérien avait trouvé une vraie passion en lui pour la science. Sa thèse de doctorat lui vaut d’être repéré par l’Observatoire de Paris au CNRS, qui le recrute. Tahar amari a trouvé enfin sa place dans l’univers, après son introduction dans le monde de la recherche. Quelque temps après, il va rejoindre le Centre de Physique Théorique de l’École polytechnique, où il travaille encore aujourd’hui.

Le chercheur Algérien est spécialisé dans le magnétisme du soleil, il essaye de comprendre les éruptions solaires, les structures, et les phénomènes qui interviennent dans l’atmosphère solaire. Ses travaux de recherche ont permis de comprendre comment les mécanismes de l’astre solaire se déclenchent, et comment les anticiper.

Tahar Amari collabore souvent avec la NASA, l’ESA, la Direction Générale de l’Armement (DGA), et le Centre National d’Études Spatiales (CNES), dans le but de constituer une Météorologie de l’espace. Son nom figure aussi sur plusieurs Magazines scientifiques prestigieuses, comme Nature, ou il avait publié plusieurs de ses articles et recherches.

Décoré de la légion d’honneur

C’est Tahar Amari et son équipe qui ont réussi à percer l’un des vieux secrets en astrophysique. Pourquoi l’atmosphère du soleil est-il plus chaud que sa surface d’environ un million de degrés ? Le chercheur Algérien et son équipe ont expliqué cette différence de température par l’existence d’une « végétation magnétique solaire », cette dernière apporte l’énergie qu’il faut pour chauffer l’atmosphère du soleil.

Les travaux de Tahar Amari tendent à protéger notre planète terre des dégâts que peuvent lui infliger les rayons et les éruptions solaires. Tahar Amari affirme que « Notre activité humaine dépend de plus en plus de phénomènes qui prennent naissance à 150 millions de kilomètres de notre planète, sur le Soleil,  et atteignent notre environnement spatial direct ».

Tahar Amari, en récompense pour ses travaux sur les tempêtes solaires, a été décoré de la légion d’honneur, très haute distinction française, qu’il avait reçu des mains de l’ancien premier ministre Français Manuel Valls. Quelques mois après, il confie qu’il doit sa réussite à ses parents Mohand et Ourida Simoussa, « tous deux venus de la petite Kabylie, ils ont su élever une famille de 12 enfants, 8 garçons et 4 filles ». 

L’imminent astrophysicien, chercheur et théoricien, ajoute que « Alors que nous étions dans le besoin, mon père a toujours valorisé la connaissance au détriment de l’argent ».