France : travailler pour les étudiants algériens, ce qu’il faut savoir

France : travailler pour les étudiants algériens, ce qu’il faut savoir

Selon une enquête de l’Observatoire de la vie étudiante (2013), en France, près de la moitié des étudiants travaillent. C’est notamment le cas des étudiants étrangers qui éprouvent souvent le besoin d’un salaire d’appoint pour vivre et pour financer leurs études.

Le statut particulier des étudiants algériens en France

Si pour les autres étudiants étrangers, le titre de séjour étudiant vaut automatiquement autorisation de travail, pour les étudiants algériens, ce n’est pas le cas. En effet, la loi française n’exige plus d’autorisation provisoire de travail (APT) pour exercer un emploi salarié pendant ses études, sauf pour les étudiants algériens dont le statut juridique est régi par l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968.

En vertu de cet accord, les étudiants algériens restent soumis à une permission de travail, dans la limite de 50 % de la durée annuelle de travail, soit 850 heures par an. Il faut donc adresser une requête à la Direction générale des étrangers en France. Sur la page d’accueil du site, cliquez sur le bouton « Je demande une autorisation de travail », puis suivez la procédure.

Par ailleurs, il faut savoir que les étudiants algériens en contrat de professionnalisation et ceux qui poursuivent des études comprenant une séquence de travail salarié (doctorants salariés en thèse, allocataires de recherche, internes en médecine, etc.) sont autorisés à travailler au-delà de la limite de 50 %.


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Les démarches de l’employeur

Si à l’issue de ses études, l’étudiant désire travailler, celui-ci peut demander un changement de statut afin d’obtenir le certificat de résidence « salarié ». Cependant, le futur employeur devra solliciter une autorisation de travail et monter un dossier qui prouve que le candidat étranger est le seul qui répond aux critères de l’offre d’emploi.

L’employeur doit aussi procéder à la déclaration d’emploi de l’étudiant étranger deux jours ouvrables avant l’embauche. En outre, l’étudiant étranger qui dépasse la limite légale de 60 % de la durée de travail annuelle peut se voir retirer son titre de séjour.


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Le visa étudiant long séjour valant titre de séjour (VLS-TS)

Pour poursuivre ses études en France, l’étudiant étranger doit demander un visa étudiant de long séjour.

Le VLS-TS permet de séjourner en France un an sans avoir à demander de titre de séjour. Il vous faut néanmoins faire valider votre visa à votre arrivée. Il existe trois types de visas long séjour :

— le VLS-TS mention étudiant, pour des études de niveau licence et master ;
— Le VLS mention passeport talent, pour un doctorat et au-delà ;
— Le VLS-TS mention stagiaire, pour faire un stage dans le cadre de la formation suivie dans votre pays de résidence.


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Maintenant que vous connaissez les règles, il reste à trouver un job. Pour cela, les sites de Pôle EmploiJob JuniorCap CampusJob étudiantProstudent sont vos alliés. Vous pouvez encore dénicher des opportunités en assistant aux événements du CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires).