Les affaires concernant des Algériens en France sont récurrentes, et pour beaucoup les conséquences ne sont pas des moindres. Celle-ci concerne un Algérien âgé de 28 ans condamné pour violences.
Selon le média français L’Est Républicain, le jeune homme était placé sous tutelle et logeait dans un foyer d’insertion. Les faits se sont déroulés le 14 aout 2022, sur la place de la République non loin du hall de gare à Nancy. L’Algérien avait commis l’agression grâce à un tesson de bouteille. La victime fut gravement blessée et a dû être hospitalisée. En effet, selon les dires de la présidente du tribunal elle s’en est tirée avec « plusieurs plaies » de 5 à 20 cm à l’omoplate gauche.
L’Algérien déclencha une rixe
Des témoins présents sur les lieux ont apporté quelques précisions. L’agresseur aurait demandé à deux jeunes filles de prendre des photos avec elles, ce qu’elles ont refusé. L’homme insista ce qui poussa l’une des filles à faire appel à son compagnon qui a repris l’Algérien. C’est là que l’agresseur a perdu ses moyens.
Il donna une première gifle, déclenchant une rixe. Les personnes présentent sur les lieux sont intervenues afin d’apaiser la situation et séparer les deux personnes. L’agresseur a quitté les lieux, avant de revenir avec un tesson de bouteille à la main, menaçant tout le monde et criant : « je vais tous vous tuer ».
L’agresseur était sous l’influence des médicaments
L’Algérien fut condamné ce mercredi à 10 mois de prison ferme avec interdiction de détenir une arme soumise à autorisation pendant trois ans.
A savoir que le jeune homme n’est pas méconnu des autorités. En effet, il sortait de détention lors de cet évènement.
Il était suivi par un psychiatre du Centre psychothérapique de Nancy. De plus, l’expert psychiatre judiciaire a noté chez l’agresseur « troubles psychopathologiques et une altération du discernement ».
Pour sa défense, l’homme joue la carte de l’inconscience en affirmant qu’il n’était pas lucide.
Il a donc révélé : « Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, j’étais énervé… J’avais pris des médicaments et j’avais bu de l’alcool. »
La scène a été filmée par des caméras de vidéosurveillance, et même si l’expertise du psychiatre et le contexte de l’agression sont relevé, la procureure de la République souligne qu’il ne faut pas oublier que « les coups ont été portés de manière très violente et de façon volontaire ».