Quitter le territoire national pour rejoindre la France fait partie des ambitions de nos jeunes Algériens. Cependant, se retrouver, un jour, impliqué dans une affaire de dealer ne figure certainement pas dans les plans de ceux-ci. En tout cas, c’est l’histoire de ce jeune Algérien installé en France.
Profitant que Sofiane( connu comme dealer à Val-d’Oise) est à terre, plaqué sur le ventre, l’homme armé d’un couteau le poignarde à dix reprises avant de fuir. Aussitôt, son complice est lui aussi rentré chez lui. Prévenus par un résident du quartier, les policiers débarquent rapidement sur place. Ceux-ci découvrent une large flaque de sang… mais aucune trace de la victime.
Et ce n’est que 20 minutes après qu’ils retrouveront Sofiane, un peu plus loin. Transféré à l’hôpital, il est vite retiré de l’affaire et reçoit trente jours d’ITT. Face aux policiers, le jeune Sofiane reconnaît pourtant être un petit dealer réputé dans le quartier. Très vite, les agents réussissent à localiser les deux agresseurs. Intercepté chez lui le lendemain de l’agression, le premier aborde devant eux un problème financier relatif à une dette… de 10 euros.
Quelle peine pour le jeune Algérien ?
Le deuxième, un Algérien âgé de 18 ans, qui est arrivé en France depuis deux ans pour ses études, a été interpellé le lendemain. Sur son téléphone, rapporte Le Parisien; les agents de police découvrent en effet des messages énonçant ses intentions. le jeune agresseur avait évoqué sa volonté de retrouver et de tuer le dealer. Peu de temps après le drame, il avait envoyé un message, aussi explicite que froid : « Affaire classée ».
Devant la chambre d’instruction de Versailles (Yvelines), où son procès s’est tenu mercredi 25 mai 2022. Ce jeune Algérien – âgé de 19 ans désormais – a réclamé sa libération, en affirmant qu’il ignorait qu’il allait croiser Sofiane. Et en jurant ne pas être coupable de l’avoir poignardé.
En effet, il n’était pas connu auparavant par les services de police. Cependant, le tribunal s’est rangé à l’avis de l’accusation. Il a placé le présumé agresseur en garde à vue jusqu’au procès.
Deux Maghrébins tentent d’introduire de la drogue dans un centre de rétention administratif
Le tribunal de Nîmes a condamné deux jeunes de 24 ans (un algérien et un marocain) à 6 et 8 mois de détention, le mardi 24 mai 2022, pour avoir balancé des sacs contenant du cannabis au centre de rétention administrative de la ville, quelques jours plus tôt.
Par ailleurs, les caméras de surveillance ont enregistré le duo jetant onze sacs par-dessus du mur du CRA de Nîmes. Dans le camp adverse, les enquêteurs n’ont découvert que 5 sacs renfermant du cannabis, des briquets ainsi que des pièces de monnaie.
Le parquet Vincent Edel a demandé 12 mois de détention avec poursuite; avec interdiction du territoire français pendant 10 ans contre les deux prévenus. Ainsi, le tribunal a instauré des peines de 6 et 8 mois d’emprisonnement assorties d’une interdiction du territoire français pour une durée de 10 ans.