Succombé à un infarctus suite à son agression ou non ? Tel est le dilemme que les assises de Paris devaient résoudre jeudi dernier lors du jugement d’un homme d’origine algérienne accusé d’avoir brûlé une travailleuse de sexe au bois de Vincennes, dans la région parisienne, en 2017.
Alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la portière de son véhicule, Sarah, aurait été surprise par une attaque d’un homme âgé d’une quarantaine d’années. Le présumé agresseur aurait aspergé cette femme d’essence.
Au milieu de ses cris retentissant, des agents de police, qui patrouillaient non loin du lieu de l’agression, sont venus à la rescousse de la victime.
Cette dernière a indiqué le véhicule de son présumé agresseur alors que ses cheveux et son pardessus étaient en feu. L’homme a été arrêté peu de temps après son acte présumé.
Un verdict qui tarde à prendre forme ?
En amont de son jugement, l’homme, Djilali. A (Le nom a été modifié) a été soumis à des examens de l’ordre psychologique. Ces expertises ont eu lieu après l’appel. Or, l’homme reste ferme et croit en son innocence, « je ne suis pas pour la violence », explique-t-il.
En attendant le verdict, la jurisprudence chargée de l’affaire peine à trancher. Ces difficultés sont dues à la mort du témoin, de la victime (qui est décédée en 2020) et du manque de détails livrés avec précision par l’agence de police interrogé après son intervention au secours de la victime. L’homme encourt la perpétuité si les faits sont avérés.